Pour des raisons qui font débat, l'"Estonia", un ferry de 155 mètres de long, a sombré en moins d'une demi-heure dans la nuit du 27 au 28 septembre 1994 entre Tallinn et Stockholm avec 989 personnes à bord. Essentiellement Suédois et Estoniens, 852 passagers et membres d'équipage avaient péri lors de cette catastrophe.
"Le brise-glace estonien « Eva 316 » et le navire de recherche suédois "Electra" ont quitté leurs ports respectifs et devraient converger avant minuit pour des exercices communs afin d'assurer la sécurité des équipements", a indiqué le 8 juillet 2021 le président des enquêtes au bureau enquête et accident maritimes suédois (SHK), Jonas Bäckstrand.
Les plongées d'inspection ont commencé le 9 juillet. Cette pré-enquête vise notamment à examiner la position du navire sur le fond marin.
Une commission d'enquête internationale avait conclu en 1997 à une déficience du système de verrouillage de la porte escamotable de proue, ce qui avait permis à l'eau de s'engouffrer sur le pont réservé aux voitures. Mais un documentaire diffusé en septembre 2020 avait mis en doute la version officielle : des images filmées par un sous-marin de poche en dépit de l'interdiction d'approcher l'épave avaient dévoilé un trou de quatre mètres dans la coque, jusque-là inconnu.
Témoignages de survivants
Depuis 1995, un "cimetière marin", sanctuarisé par un accord entre la Suède, l'Estonie et la Finlande, interdit toute plongée sur l'épave qui gît par 85 mètres de fond et où reposent encore de nombreux corps. La Suède s'est dit prête à lever l'interdiction des plongées et à autoriser de nouvelles inspections fin 2020. En octobre 2020, le Premier ministre estonien, Juri Ratas, avait appelé à ouvrir "dès que possible" une nouvelle enquête sur le naufrage.
Les survivants et les proches des victimes se battent depuis de nombreuses années pour une enquête plus approfondie. Des experts ont indiqué aux documentaristes ayant filmé les images que seule une force massive venue de l’extérieur aurait pu provoquer une rupture de quatre mètres, ce qui soulève de nombreuses questions sur ce qui s’est réellement passé cette nuit-là. En effet, plusieurs survivants affirment avoir entendu une forte détonation et l’un d’entre eux assure avoir vu un gros objet blanc dans l’eau, à côté du ferry, un élément qui n’avait pas été pris en compte auparavant, selon les experts interrogés dans le documentaire.
D'après le SHK, une enquête plus importante sera menée ultérieurement avec un bouclage probable prévu au printemps 2022. Selon ERR, la compagnie de radio-télévision nationale estonienne, "environ 15.000 à 25.000 images seront prises de l’épave afin de créer un modèle 3D du ferry". La proue sera également réexaminée en prenant "en considération un scénario possible selon lequel le trou dans la coque du navire aurait été causé lors du naufrage."
"Le brise-glace estonien « Eva 316 » et le navire de recherche suédois "Electra" ont quitté leurs ports respectifs et devraient converger avant minuit pour des exercices communs afin d'assurer la sécurité des équipements", a indiqué le 8 juillet 2021 le président des enquêtes au bureau enquête et accident maritimes suédois (SHK), Jonas Bäckstrand.
Les plongées d'inspection ont commencé le 9 juillet. Cette pré-enquête vise notamment à examiner la position du navire sur le fond marin.
Une commission d'enquête internationale avait conclu en 1997 à une déficience du système de verrouillage de la porte escamotable de proue, ce qui avait permis à l'eau de s'engouffrer sur le pont réservé aux voitures. Mais un documentaire diffusé en septembre 2020 avait mis en doute la version officielle : des images filmées par un sous-marin de poche en dépit de l'interdiction d'approcher l'épave avaient dévoilé un trou de quatre mètres dans la coque, jusque-là inconnu.
Témoignages de survivants
Depuis 1995, un "cimetière marin", sanctuarisé par un accord entre la Suède, l'Estonie et la Finlande, interdit toute plongée sur l'épave qui gît par 85 mètres de fond et où reposent encore de nombreux corps. La Suède s'est dit prête à lever l'interdiction des plongées et à autoriser de nouvelles inspections fin 2020. En octobre 2020, le Premier ministre estonien, Juri Ratas, avait appelé à ouvrir "dès que possible" une nouvelle enquête sur le naufrage.
Les survivants et les proches des victimes se battent depuis de nombreuses années pour une enquête plus approfondie. Des experts ont indiqué aux documentaristes ayant filmé les images que seule une force massive venue de l’extérieur aurait pu provoquer une rupture de quatre mètres, ce qui soulève de nombreuses questions sur ce qui s’est réellement passé cette nuit-là. En effet, plusieurs survivants affirment avoir entendu une forte détonation et l’un d’entre eux assure avoir vu un gros objet blanc dans l’eau, à côté du ferry, un élément qui n’avait pas été pris en compte auparavant, selon les experts interrogés dans le documentaire.
D'après le SHK, une enquête plus importante sera menée ultérieurement avec un bouclage probable prévu au printemps 2022. Selon ERR, la compagnie de radio-télévision nationale estonienne, "environ 15.000 à 25.000 images seront prises de l’épave afin de créer un modèle 3D du ferry". La proue sera également réexaminée en prenant "en considération un scénario possible selon lequel le trou dans la coque du navire aurait été causé lors du naufrage."