Reprise des travaux du canal de Panama

Le consortium chargé du chantier d'élargissement du canal de Panama, suspendu depuis deux semaines en raison d'un différend financier, devait reprendre les travaux jeudi 20 février grâce à la signature prochaine d'un accord avec les autorités panaméennes sur l'injection de fonds.
Mercredi 19 février, le directeur de l'Administration du canal de Panama (ACP), Jorge Quijano, a annoncé que les travaux allaient reprendre le lendemain. Le GUPC (Groupe uni pour le canal) "reprendra les travaux jeudi 20 février tandis que nous élaborerons un accord interne", a affirmé Jorge Quijano, après des entretiens avec des représentants du consortium dirigé par l'entreprise espagnole Sacyr.

Paiement des ouvriers

L'ACP a affirmé qu'afin d'avancer dans la négociation, 36,8 millions de dollars correspondant aux travaux facturés en décembre dernier seraient remis au GUPC dès que les travaux recommenceront. Cette mesure aura pour objectif le paiement des ouvriers et servira à faire face à toutes obligations vis-à-vis des fournisseurs. Le GUPC, composé également de l'italien Salini Impreglio, du belge Jan de Nul et de la panaméenne Constructora Urbana (CUSA), exige le versement de 1,6 milliard de dollars supplémentaires en raison de problèmes géologiques.
Depuis deux semaines, les travaux d'agrandissement, dont la majeure partie est aux mains du consortium international GUPC, dirigé par Sacyr, sont stoppés, conséquence d'un conflit autour de ce surcoût imprévu de 1,6 milliard de dollars, dont les deux parties se renvoient la responsabilité. L'ACP proposait que le chantier reprenne après le versement par chacune des parties de 100 millions de dollars, en attendant de parvenir à un accord final.
Les travaux pharaoniques d'élargissement, estimés à plus de 5 milliards de dollars, devaient être menés à bien pour 2014, année du centenaire de cette voie par où transite 5 % du commerce maritime mondial. Mais de précédents retards avaient déjà contraint à repousser à 2015 l'inauguration du canal élargi, et selon le GUPC ces nouveaux désaccords pourraient provoquer des délais supplémentaires allant jusqu'à cinq ans.

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