
Le conflit avait débuté le 10 octobre à la suite d'une action des grutiers et du personnel de maintenance du port qui demandaient une majoration de leur prime de départ à la retraite, prenant en compte la spécificité amiante, ce que contestait la CCI. Les débrayages organisés par les grévistes perturbaient durablement les activités portuaires et pénalisaient les entreprises utilisatrices. Le mouvement s'était durci en fin de semaine dernière et, depuis vendredi, le port était totalement bloqué. "Nous avons d'abord réglé l'urgence, à savoir la situation des trois salariés dont le départ à la retraite est programmé en 2012", a expliqué le vice-président de Région en charge des ports, Gérard Lahellec. Les trois futurs retraités bénéficieront d'une majoration de leur prime de départ. "Un cycle long de négociations va désormais s'engager pour définir une règle pour les autres salariés", a précisé l'élu régional. La Région entend "prendre en considération la globalité du problème, en visant le double objectif de l'efficacité économique et de l'exemplarité sociale pour l'ensemble de ses ports", avait fait savoir dès vendredi la Région. L'accord sur la pénibilité pour les métiers de la manutention, signé en début d'année, laisse une marge de manœuvre aux employeurs dans son mode d'application. La Région Bretagne est disposée à voir ce qu'elle peut faire dans ce domaine, sans pénaliser les gestionnaires portuaires, a souligné le vice-président de Région.
La Bretagne est la seule Région française a être propriétaire de ses principaux ports, trois ports de taille moyenne - Brest, Lorient et Saint-Malo -, les grands ports français comme Marseille ou Le Havre étant des ports autonomes.
La Bretagne est la seule Région française a être propriétaire de ses principaux ports, trois ports de taille moyenne - Brest, Lorient et Saint-Malo -, les grands ports français comme Marseille ou Le Havre étant des ports autonomes.