
© Franck André
Le gouvernement croate relance la restructuration des chantiers navals. "Nous devons nous tenir à ce que nous avons convenu avec l'UE", a déclaré le Premier ministre croate, Zoran Milanovic. La Croatie doit adhérer à l'UE en 2013. "L'industrie navale restera en Croatie. Mais les règles seront différentes", a-t-il ajouté.
Le gouvernement a décidé de céder le plus grand chantier naval, Brodosplit, à une société croate, DIV, avec l'objectif de mener de concert au cours des cinq prochaines années la restructuration dans ce géant national qui emploie 3.400 personnes. Ce chantier, situé à Split, dont le fonctionnement coûte à l’État plus de 5 millions d'euros par mois, selon des experts, avait été proposé à un prix symbolique de 1 kuna (13 centimes d'euros). Toutes les conditions seront toutefois connues d'ici un mois, un délai accordé par le gouvernement au ministère de l’Économie pour préparer le contrat de vente.
Par ailleurs, le gouvernement a rejeté les offres d'une autre société locale, Jadranska Ulaganja, qui entendait acheter deux chantiers navals, alors que cette même compagnie a, pour sa part, renoncé à l'achat d'un troisième chantier auquel elle s'intéressait dans un premier temps. Sur quatre chantiers au total, le ministère de l’Économie préparera un nouveau plan de restructuration pour deux d'entre eux, dans un délai de trois mois, et un fera l'objet d'une procédure de faillite.
2 milliards d'euros de pertes
Les actions du seul chantier qui génère des bénéfices, Uljanik, à Pula, seront proposées aux employés et à un partenaire pouvant y augmenter le capital. L'industrie navale croate emploie plus de 10.000 personnes, mais ses pertes sont estimées à plus de 2 milliards d'euros.
Le gouvernement a décidé de céder le plus grand chantier naval, Brodosplit, à une société croate, DIV, avec l'objectif de mener de concert au cours des cinq prochaines années la restructuration dans ce géant national qui emploie 3.400 personnes. Ce chantier, situé à Split, dont le fonctionnement coûte à l’État plus de 5 millions d'euros par mois, selon des experts, avait été proposé à un prix symbolique de 1 kuna (13 centimes d'euros). Toutes les conditions seront toutefois connues d'ici un mois, un délai accordé par le gouvernement au ministère de l’Économie pour préparer le contrat de vente.
Par ailleurs, le gouvernement a rejeté les offres d'une autre société locale, Jadranska Ulaganja, qui entendait acheter deux chantiers navals, alors que cette même compagnie a, pour sa part, renoncé à l'achat d'un troisième chantier auquel elle s'intéressait dans un premier temps. Sur quatre chantiers au total, le ministère de l’Économie préparera un nouveau plan de restructuration pour deux d'entre eux, dans un délai de trois mois, et un fera l'objet d'une procédure de faillite.
2 milliards d'euros de pertes
Les actions du seul chantier qui génère des bénéfices, Uljanik, à Pula, seront proposées aux employés et à un partenaire pouvant y augmenter le capital. L'industrie navale croate emploie plus de 10.000 personnes, mais ses pertes sont estimées à plus de 2 milliards d'euros.