
© JFK
Les aéroports américains subissaient des retards le 22 avril à cause des coupes budgétaires. "En conséquence de mises en congés sans solde de salariés dues aux coupes budgétaires, la FAA met en œuvre des mesures de gestion du trafic dans les aéroports" et "les voyageurs peuvent s'attendre à des retards d'ampleur très variable", a indiqué l'agence. "Les contrôleurs aériens vont espacer davantage les avions afin de pouvoir gérer le trafic avec les effectifs actuels, ce qui va entraîner des délais dans des aéroports, notamment celui de La Guardia à New York", précise la FAA.
Jusqu'à trois heures de retard
L'aéroport new-yorkais affichait en matinée des retards au décollage allant d'une heure à une heure et quart. En début d'après-midi, ils avaient été réduits à une durée d'entre 30 et 44 minutes. Des retards allant jusqu'à environ une demi-heure étaient également constatés à l'autre aéroport new-yorkais (JFK) ainsi qu'à celui de Newark, dans l’État voisin du New-Jersey. Ils atteignaient une heure à une heure et quart à l'aéroport de Baltimore-Washington International, dans le Maryland. Une source sectorielle a même évoqué des retards atteignant trois heures en moyenne la veille au soir à Los Angeles. La FAA dit pour sa part avoir eu dimanche "environ 400 retards enregistrés imputables à des réductions d'effectifs liés aux mises en congés sans solde".
Jusqu'à trois heures de retard
L'aéroport new-yorkais affichait en matinée des retards au décollage allant d'une heure à une heure et quart. En début d'après-midi, ils avaient été réduits à une durée d'entre 30 et 44 minutes. Des retards allant jusqu'à environ une demi-heure étaient également constatés à l'autre aéroport new-yorkais (JFK) ainsi qu'à celui de Newark, dans l’État voisin du New-Jersey. Ils atteignaient une heure à une heure et quart à l'aéroport de Baltimore-Washington International, dans le Maryland. Une source sectorielle a même évoqué des retards atteignant trois heures en moyenne la veille au soir à Los Angeles. La FAA dit pour sa part avoir eu dimanche "environ 400 retards enregistrés imputables à des réductions d'effectifs liés aux mises en congés sans solde".
"Onze jours de chômage partiel imposés depuis le 21 avril"
Comme d'autres administrations fédérales américaines, la FAA est confrontée à des coupes dans son budget destinées à réduire le déficit public. Elle a donc décidé d'imposer jusqu'à onze jours de chômage partiel, répartis d'ici fin septembre, à ses salariés, notamment chez les contrôleurs aériens. Ces mises en congés sans solde ont commencé dimanche 21 avril. Pour assurer la sécurité des vols malgré un personnel moins nombreux, les avions sont retenus plus longtemps au sol, ou les intervalles entre les décollages et les atterrissages sont augmentés, ce qui explique les retards.
L'association GBTA, qui représente le secteur du tourisme d'affaires, s'est dite lundi "alarmée par la liste des aéroports potentiellement concernés et les retards attendus", dans une lettre ouverte à la FAA. "Nous ne constatons pas un impact important sur nos opérations pour l'instant mais nous subissons des retards dans des zones où la météo est bonne, ce qui ne devrait pas être le cas", a relevé de son côté un porte-parole de l'association des principales compagnies aériennes américaines, Airlines for America.
Cette dernière avait déposé vendredi 19 avril une plainte conjointe avec les associations de compagnies régionales RAA et de pilotes ALPA pour faire annuler les réductions d'effectifs prévues par la FAA, estimant qu'elles risquaient de causer "des retards allant jusqu'à quatre heures dans des aéroports majeurs" et de toucher "jusqu'à 6.700 vols par jour et un passager sur trois". American Airlines avait invoqué "les coupes budgétaires et les programmes de rétention au sol" pour conseiller dès ce week-end à ses clients de vérifier le statut de leur vol avant de partir pour l'aéroport.