
Pierre-Jean Grangette, président du directoire de Lyon-Terminal © CNR
À fin octobre, Lyon Terminal a traité 187.000 EVP qui se répartissent en 67.000 EVP pour les barges fluviales, 28.000 EVP pour le ferroviaire et 92.000 EVP pour la route. «Nous avons besoin des activités fer et fleuve car le fer nous permet de toucher les zones nordiques qu’on ne peut capter par le fleuve», observe Pierre-Jean Grangette, président du directoire de Lyon-Terminal et directeur financier de la CNR, compagnie qu’il a intégrée en 2003. Cependant, le problème de la voie unique d’accès, depuis le réseau ferré national et via le centre de Lyon-La Guillotière n’est toujours pas résolu.
«Notre activité est très liée à celle du port de Marseille-Fos qui enregistre une augmentation de 6 % pour le traitement des conteneurs. Le report modal évolue favorablement et nous pouvons afficher une progression à deux chiffres de 24 %».
Lyon-Terminal emploie 25 personnes. Cette société occupe 20 hectares qu’elle gère directement et auxquels il faut ajouter 8 hectares amodiés aux gestionnaires de conteneurs vides, les sociétés Arnal et Progeco. Ses clients sont des opérateurs comme Greenmodal ou Logirhône (groupe CFT) pour le fluvial et Greenmodal Rail ou CFL pour le ferroviaire. «Cette année, nous avons mis en place un nouveau trafic depuis le Luxembourg jusqu’à Lyon pour le transport des châssis LKW de camions. Trois trains par semaine sont opérés et, dès janvier 2015, ils seront six. C’est autant de châssis de moins sur la route», observe Pierre-Jean Grangette, qui veut augmenter les trafics de caisses mobiles. L’objectif est d’attirer davantage d’opérateurs ferroviaires sur le port.
«Notre activité est très liée à celle du port de Marseille-Fos qui enregistre une augmentation de 6 % pour le traitement des conteneurs. Le report modal évolue favorablement et nous pouvons afficher une progression à deux chiffres de 24 %».
Lyon-Terminal emploie 25 personnes. Cette société occupe 20 hectares qu’elle gère directement et auxquels il faut ajouter 8 hectares amodiés aux gestionnaires de conteneurs vides, les sociétés Arnal et Progeco. Ses clients sont des opérateurs comme Greenmodal ou Logirhône (groupe CFT) pour le fluvial et Greenmodal Rail ou CFL pour le ferroviaire. «Cette année, nous avons mis en place un nouveau trafic depuis le Luxembourg jusqu’à Lyon pour le transport des châssis LKW de camions. Trois trains par semaine sont opérés et, dès janvier 2015, ils seront six. C’est autant de châssis de moins sur la route», observe Pierre-Jean Grangette, qui veut augmenter les trafics de caisses mobiles. L’objectif est d’attirer davantage d’opérateurs ferroviaires sur le port.
"Un nouveau trafic depuis le Luxembourg jusqu’à Lyon"
Lyon-Terminal enregistre plus de 140.000 mouvements de manutention par an. Sans cesse, il faut promouvoir le fluvial et les atouts multimodaux du port et de Lyon-Terminal. C’est ainsi que la force commerciale de Lyon-Terminal (certifié OEA en 2013), le GPMM et des opérateurs organisent chaque année diverses manifestations dont plusieurs visites de chargeurs et de transitaires. Le mode fluvial et ses atouts sont encore insuffisamment préconisés par les transitaires et méconnus des chargeurs qui n’intègrent pas naturellement ce mode dans leur stratégie de transport et de logistique.
La société a étoffé ses équipements cette année avec l’achat d’un reachstacker et d’un tracteur de parc notamment pour le traitement des châssis de camions et elle poursuivra ses investissements en 2015. Un reachstacker coûte entre 350.000 et 400.000 euros. La fabrication est réalisée par Terex, à Montceau-les-Mines.