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Pour le Port autonome de Strasbourg, le premier semestre s’est achevé par une croissance totale du trafic de 9,7 %, à 4,127 millions de tonnes. Après le mauvais début d’année 2011 dû aux conditions de navigation sur le Rhin, il ne retrouve pas complètement la performance de la première moitié de 2010, "mais celle-ci était particulièrement bonne. On peut parler d’un retour à niveau normal en 2012", analyse le directeur général délégué, Didier Dieudonné.
Les produits pétroliers en recul
La croissance résulte bien d’une relance d’activité, par exemple dans les graviers, premier poste de trafic à Strasbourg (+ 16,5 %, total 1,5 million de tonnes) et les produits chimiques (+ 13 %, soit 109.000 tonnes), davantage que d’un effet de rattrapage qui s’observe toutefois dans les céréales (+ 17 %, 633.000 tonnes) et les objets manufacturés (+ 42 %, 658.000 tonnes). La pression à la baisse vient surtout des produits pétroliers, en recul de 13 %, à 850.000 tonnes. C’est la conséquence de la fermeture de la raffinerie Petroplus de Reichstett, au nord de Strasbourg. "Le recul est toutefois moindre que prévu. Nous bénéficions d’une situation de double approvisionnement par pipe et par barge qui a permis un équilibre dans les flux", commente Didier Dieudonné.
Le conteneur poursuit son envol : crédité de + 23 %, il atteint 225.000 EVP. Les trois modes progressent, mais plus particulièrement le fluvial (+ 25 %, 64.000 EVP) et le ferroviaire qui grimpe de 60 %, à 43.000 EVP. "On voit bien que la croissance d’un mode ne s’opère pas au détriment d’un autre, comme aurait pu le laisser penser la situation de début 2011 où le ferroviaire a assuré les trafics rendus impossibles sur le Rhin", souligne le dirigeant du Port autonome.
Les produits pétroliers en recul
La croissance résulte bien d’une relance d’activité, par exemple dans les graviers, premier poste de trafic à Strasbourg (+ 16,5 %, total 1,5 million de tonnes) et les produits chimiques (+ 13 %, soit 109.000 tonnes), davantage que d’un effet de rattrapage qui s’observe toutefois dans les céréales (+ 17 %, 633.000 tonnes) et les objets manufacturés (+ 42 %, 658.000 tonnes). La pression à la baisse vient surtout des produits pétroliers, en recul de 13 %, à 850.000 tonnes. C’est la conséquence de la fermeture de la raffinerie Petroplus de Reichstett, au nord de Strasbourg. "Le recul est toutefois moindre que prévu. Nous bénéficions d’une situation de double approvisionnement par pipe et par barge qui a permis un équilibre dans les flux", commente Didier Dieudonné.
Le conteneur poursuit son envol : crédité de + 23 %, il atteint 225.000 EVP. Les trois modes progressent, mais plus particulièrement le fluvial (+ 25 %, 64.000 EVP) et le ferroviaire qui grimpe de 60 %, à 43.000 EVP. "On voit bien que la croissance d’un mode ne s’opère pas au détriment d’un autre, comme aurait pu le laisser penser la situation de début 2011 où le ferroviaire a assuré les trafics rendus impossibles sur le Rhin", souligne le dirigeant du Port autonome.
"Les graviers, premier poste de trafic à Strasbourg"
La troisième navette TerHaak en cours de lancement vers Rotterdam conforte le choix du ferroviaire et elle justifie un peu plus la création mi-2013 de son portique dédié dans le terminal Nord. Quant au choix récent d’Europorte pour gérer la circulation et la maintenance des voies ferrées, désormais entière propriété du port, il participe du même mouvement de dynamisation (voir "L’Antenne" du 12 septembre). La filiale d’Eurotunnel a coiffé la SNCF, notamment pour la souplesse qu’elle promet dans les horaires d’ouverture de la gare. "Cela permettra de répondre aux besoins d’amplitude horaire habituels des entreprises ainsi qu’aux situations particulières, un retard de train par exemple", complète Didier Dieudonné.