Le "Vladivostok", premier des deux navires de guerre commandés par la Russie à la France, dont la livraison est suspendue à la crise ukrainienne, a rejoint Saint-Nazaire dans la nuit du 21 au 22 septembre après dix jours de formation en mer des marins russes. Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral doit reprendre la mer d'ici mercredi 24 septembre, selon le programme du port qui peut encore changer, avec l'autre partie des 400 marins russes, destinés à constituer les deux équipages de ces navires. Le navire de guerre avait quitté le quai le samedi 13 septembre pour dix jours d'essais, avec le premier futur "équipage" de 200 marins, pour un exercice en mer prévu dans le cadre du contrat signé avec la Russie pour cette commande. Les marins russes, arrivés à bord d'un navire école, ont commencé leur formation début juillet à Saint-Nazaire La France a conditionné la livraison à la Russie du "Vladivostok" à la mise en œuvre d'un cessez-le-feu dans l'Est de l'Ukraine et d'un "règlement politique" à la crise. Le président de la République, François Hollande, a reporté "à la fin du mois d'octobre" la décision sur la livraison. Le premier BPC, dont la construction est terminée, devait être livré début novembre, tandis que la construction du second bâtiment, le "Sebastopol", se poursuit à Saint-Nazaire. La vente à la Russie de deux Mistral, conclue en juin 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, avait été évaluée à environ 1,2 milliard d'euros.
Transport maritime
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