
Les prix du sucre et de l'or se sont consolidés tandis que le cuivre a poursuivi son ascension © Sencrop
"L'or, un des actifs les plus performants en 2020, a subi une correction tardive après une hausse de trois semaines qui l'a porté à un nouveau record au-dessus de 2.000 dollars l'once" début août, a constaté Ole S. Hansen, analyste de Saxo Bank.
Lui et d'autres analystes pointaient notamment le plancher touché par le billet vert durant la semaine écoulée comme facteur principal de cette consolidation.
Le métal jaune étant libellé en dollar, une baisse de la devise américaine rend le métal précieux moins onéreux pour les acheteurs utilisant d'autres devises.
Or le dollar a retrouvé un peu de vigueur dès le milieu de la semaine à la faveur de la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed). Une synthèse montrant que l'institution ne semblait pas se pencher dans l'immédiat pour un assouplissement supplémentaire de sa politique monétaire.
"Le trac préélectoral et une augmentation des cas de coronavirus aux États-Unis sont susceptibles de maintenir l'or à un niveau élevé à moyen et long terme", a toutefois estimé Lukman Otunuga, de FXTM.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.942,16 dollars vendredi après-midi, contre 1.945,12 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le cuivre au plus haut
Le cours du cuivre s'est apprécié la semaine dernière et a même atteint un plus haut depuis juin 2018 mercredi à 6.707,00 dollars la tonne, aidé par une demande qui repart face à une offre perturbée.
La demande de cuivre "en particulier en Chine et plus récemment aux États-Unis, s'est fortement redressée" a constaté Ole S. Hansen.
"À cela s'ajoute une contraction de l'offre liée à la pandémie" qui frappe entre autres le Chili, premier pays producteur de métal rouge au monde, a ajouté l'analyste de Saxo Bank. Le phénomène a de quoi "susciter des inquiétudes quant à l'approvisionnement à court terme".
L'évolution du prix du cuivre "est souvent considérée comme une bonne indication de ce que les traders pensent de l'économie", a rappelé David Madden, de CMC Markets.
Cette utilisation du cuivre pour diagnostiquer l'économie a valu au métal le sobriquet de "Dr Copper" (Dr Cuivre).
"Même si la crise sanitaire suscite des inquiétudes permanentes, le marché du cuivre laisse entrevoir des perspectives optimistes", a ajouté David Madden.
Sur le London Metal Exchange (LME), la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 6.500,00 dollars en fin de semaine contre 6.366,50 dollars le vendredi précédent en fin de séance.
Lui et d'autres analystes pointaient notamment le plancher touché par le billet vert durant la semaine écoulée comme facteur principal de cette consolidation.
Le métal jaune étant libellé en dollar, une baisse de la devise américaine rend le métal précieux moins onéreux pour les acheteurs utilisant d'autres devises.
Or le dollar a retrouvé un peu de vigueur dès le milieu de la semaine à la faveur de la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed). Une synthèse montrant que l'institution ne semblait pas se pencher dans l'immédiat pour un assouplissement supplémentaire de sa politique monétaire.
"Le trac préélectoral et une augmentation des cas de coronavirus aux États-Unis sont susceptibles de maintenir l'or à un niveau élevé à moyen et long terme", a toutefois estimé Lukman Otunuga, de FXTM.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.942,16 dollars vendredi après-midi, contre 1.945,12 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le cuivre au plus haut
Le cours du cuivre s'est apprécié la semaine dernière et a même atteint un plus haut depuis juin 2018 mercredi à 6.707,00 dollars la tonne, aidé par une demande qui repart face à une offre perturbée.
La demande de cuivre "en particulier en Chine et plus récemment aux États-Unis, s'est fortement redressée" a constaté Ole S. Hansen.
"À cela s'ajoute une contraction de l'offre liée à la pandémie" qui frappe entre autres le Chili, premier pays producteur de métal rouge au monde, a ajouté l'analyste de Saxo Bank. Le phénomène a de quoi "susciter des inquiétudes quant à l'approvisionnement à court terme".
L'évolution du prix du cuivre "est souvent considérée comme une bonne indication de ce que les traders pensent de l'économie", a rappelé David Madden, de CMC Markets.
Cette utilisation du cuivre pour diagnostiquer l'économie a valu au métal le sobriquet de "Dr Copper" (Dr Cuivre).
"Même si la crise sanitaire suscite des inquiétudes permanentes, le marché du cuivre laisse entrevoir des perspectives optimistes", a ajouté David Madden.
Sur le London Metal Exchange (LME), la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 6.500,00 dollars en fin de semaine contre 6.366,50 dollars le vendredi précédent en fin de séance.
Le sucre marque une pause
Les prix du sucre étaient relativement stables sur la semaine malgré les craintes renouvelées sur l'offre dues à la pandémie de Covid-19 et aux conditions météorologiques.
"Il devient de plus en plus difficile de se procurer du sucre pour l'exportation en raison de la situation de l'épidémie de Covid-19 au Brésil (premier producteur mondial, NDLR) mais aussi en Inde", a expliqué dans une note Jack Scoville, analyste de Price Group.
Le Brésil, deuxième pays le plus endeuillé après les États-Unis, recense à lui seul 112.304 décès du Covid-19.
L'analyste de Price Group a également mis en avant les aléas climatiques qui pèsent sur deux autres pays producteurs, la Thaïlande - "pluies irrégulières pendant la saison de la mousson" - et la Chine - "débit des rivières en provenance de Chine est réduit, ce qui entrave l'irrigation des cultures", agissant comme des amortisseurs pour les prix face à une demande morose.
À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en octobre valait 371,90 dollars vendredi vers 15H15 GMT (17h15 à Paris), contre 381,20 dollars le vendredi précédent à la clôture. À New York, la livre de sucre brut pour livraison en octobre valait 12,87 cents, contre 13,10 cents sept jours auparavant.