L'once d'or a atteint mercredi 13 avril 1.981,59 dollars, un niveau plus vu depuis plus d'un mois. "L'or profite de son statut de valeur refuge avec la perspective d'un long conflit en Ukraine", commente Stephen Innes, analyste de SPI AM.
La Russie a menacé en milieu de semaine dernière de frapper des centres de commandement à Kiev, accusant l'Ukraine d'attaques contre son territoire, tandis que les États-Unis ont annoncé la fourniture d'équipements militaires lourds aux Ukrainiens.
Dans le même temps, l'ONU a estimé qu'un "cessez-le-feu général" à des fins humanitaires ne semblait "pas possible actuellement", les Nations unies attendant toujours des réponses de Moscou à des propositions concrètes en vue de l'évacuation de civils.
Le marché aurifère profitait également d'une inflation galopante aux États-Unis (+ 8,5 % sur un an en mars, un plus haut depuis décembre 1981).
Cependant, cet appétit pour l'or ne se traduisait pas par une baisse des valeurs boursières, pourtant considérées comme des actifs plus risqués, souligne Jeffrey Halley, analyste à Oanda. "Soit les Bourses vont s'effondrer, soit ce sera l'or", commente-t-il.
Toujours le 13 avril, l'or s'est échangé pour 1.963,04 dollars l'once, contre 1.947,54 dollars en fin d'échanges le vendredi précédent.
L'aluminium terni
Les cours de l'aluminium étaient en recul la semaine dernière à la Bourse des métaux de Londres, reflétant la baisse du coût de l'énergie, et plombés par l'effritement de la demande venant de Chine, premier consommateur de métaux industriels.
L'aluminium "a perdu tous les gains qu'il avait accumulés depuis le début de la guerre en Ukraine le 24 février", souligne Daniel Briesemann, analyste de Commerzbank.
Un phénomène qu'il attribue "à la baisse des prix de l'énergie, qui fait que les coûts de production des fonderies ne sont plus aussi élevés", car "l'énergie représente environ 40 % du coût total de production de l'aluminium", assure l'analyste.
Les prix du pétrole comme ceux du gaz naturel ont en effet largement dévissé de leurs commets pluriannuels, atteints le 7 mars dernier. Les deux références du brut se négocient toutefois encore au-dessus de la barre symbolique des 100 dollars le baril.
La "multiplication des cas de Covid-19 en Chine (...) suscite des inquiétudes quant à la demande dans le pays qui est de loin le premier consommateur de métaux au monde", ajoute Daniel Briesemann.
Le pays impose des confinements très stricts en raison de la résurgence de contaminations, qui pénalisent lourdement l'activité économique dans la région de Shanghai.
Les baisses de prix ne sont cependant pas "significatives", affirme-t-il, car "les mesures d'endiguement en Chine ne touchent pas seulement la demande, mais aussi l'offre, ce qui signifie que leurs impacts sur les prix des métaux s'annulent en grande partie".
Sur le London Metal Exchange (LME), la tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait le 13 avril à 3.271,00 dollars, contre 3.374,50 dollars le vendredi précédent à la clôture.
La Russie a menacé en milieu de semaine dernière de frapper des centres de commandement à Kiev, accusant l'Ukraine d'attaques contre son territoire, tandis que les États-Unis ont annoncé la fourniture d'équipements militaires lourds aux Ukrainiens.
Dans le même temps, l'ONU a estimé qu'un "cessez-le-feu général" à des fins humanitaires ne semblait "pas possible actuellement", les Nations unies attendant toujours des réponses de Moscou à des propositions concrètes en vue de l'évacuation de civils.
Le marché aurifère profitait également d'une inflation galopante aux États-Unis (+ 8,5 % sur un an en mars, un plus haut depuis décembre 1981).
Cependant, cet appétit pour l'or ne se traduisait pas par une baisse des valeurs boursières, pourtant considérées comme des actifs plus risqués, souligne Jeffrey Halley, analyste à Oanda. "Soit les Bourses vont s'effondrer, soit ce sera l'or", commente-t-il.
Toujours le 13 avril, l'or s'est échangé pour 1.963,04 dollars l'once, contre 1.947,54 dollars en fin d'échanges le vendredi précédent.
L'aluminium terni
Les cours de l'aluminium étaient en recul la semaine dernière à la Bourse des métaux de Londres, reflétant la baisse du coût de l'énergie, et plombés par l'effritement de la demande venant de Chine, premier consommateur de métaux industriels.
L'aluminium "a perdu tous les gains qu'il avait accumulés depuis le début de la guerre en Ukraine le 24 février", souligne Daniel Briesemann, analyste de Commerzbank.
Un phénomène qu'il attribue "à la baisse des prix de l'énergie, qui fait que les coûts de production des fonderies ne sont plus aussi élevés", car "l'énergie représente environ 40 % du coût total de production de l'aluminium", assure l'analyste.
Les prix du pétrole comme ceux du gaz naturel ont en effet largement dévissé de leurs commets pluriannuels, atteints le 7 mars dernier. Les deux références du brut se négocient toutefois encore au-dessus de la barre symbolique des 100 dollars le baril.
La "multiplication des cas de Covid-19 en Chine (...) suscite des inquiétudes quant à la demande dans le pays qui est de loin le premier consommateur de métaux au monde", ajoute Daniel Briesemann.
Le pays impose des confinements très stricts en raison de la résurgence de contaminations, qui pénalisent lourdement l'activité économique dans la région de Shanghai.
Les baisses de prix ne sont cependant pas "significatives", affirme-t-il, car "les mesures d'endiguement en Chine ne touchent pas seulement la demande, mais aussi l'offre, ce qui signifie que leurs impacts sur les prix des métaux s'annulent en grande partie".
Sur le London Metal Exchange (LME), la tonne d'aluminium pour livraison dans trois mois s'échangeait le 13 avril à 3.271,00 dollars, contre 3.374,50 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Les prix du pétrole encouragent la production d'éthanol
Les prix du sucre ont grimpé sur la semaine, jusqu'à atteindre un record de plus de cinq ans à Londres et de plus de sept mois à New York, avant de redescendre de leurs sommets.
Jeudi 14 avril à Londres, le prix du sucre blanc a culminé à 558,00 dollars la tonne, un sommet plus vu depuis février 2017. La livre de sucre brut à New York a quant à elle atteint les 20,46 cents la veille, un plus haut depuis septembre 2021.
Les prix du pétrole ont "stimulé la demande d'éthanol et incité les transformateurs de canne à sucre à produire plus de carburant et moins de sucre", expliquent les analystes de Société Générale dans une note.
Un prix élevé du pétrole incite les producteurs à transformer une partie de leur récolte en éthanol, ce qui réduit la quantité de sucre sur le marché et faire monter les cours. Les deux références du brut s'échangent toujours au-dessus des 100 dollars le baril.
Par ailleurs, "au Brésil, premier producteur mondial, la monnaie nationale a bondi à son plus haut niveau depuis mars 2020, ce qui a incité les agriculteurs à garder leurs stocks sous clé au lieu de les vendre en dollars américains à un prix moins intéressant", ajoutent les analystes de Société Générale.
À New York, la livre de sucre brut pour livraison en juillet prochain valait 20,11 cents, contre 20,27 cents six jours auparavant.
À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en août valait 553,50 dollars contre 551,50 dollars le vendredi précédent à la clôture.