L’or, après une semaine chaotique, a regagné le terrain perdu lors de sa chute du 9 août. Le cuivre reste stable, entre l’optimisme concernant la demande et le recul de la menace pesant sur l’offre. Le cacao se redresse, aidé par des perspectives meilleures pour la demande et un peu moins bonnes pour l'offre.
L'or a connu une semaine mouvementée, marquée par une chute éclair en cours de séance asiatique le 9 août, dans le sillage du mouvement baissier amorcé le 6 août, puis d'un lent retour en grâce. Le 13 août vers 15h50 GMT (17h50 à Paris), l'once d'or valait 1.776,64 dollars, contre 1.763,03 dollars le vendredi précédent en fin de séance.
C'est d'abord l'écho des bons chiffres de l'emploi américain -susceptibles de provoquer un durcissement plus rapide que prévu de la politique accommodante de la Fed- qui a précipité le dollar, puis le ralentissement de l'inflation -aux conséquences inverses- qui l'a aidé à remonter la pente à partir du 11 août. Une politique monétaire plus stricte devrait permettre aux taux d'intérêt de retrouver un meilleur niveau remonter les taux d'intérêt, et rendrait l'or, valeur sans rendement, moins intéressant pour les investisseurs.
"L'or a progressé au cours des dernières séances et a regagné tout le terrain perdu lors de la chute éclair du 9 août", constate David Madden, de Markets.com. Le métal jaune a été aidé également par "des achats à bon compte d’investisseurs séduits par son prix relativement bas".
L'once d'argent a connu une semaine comparable, tandis que celle de platine est tombée à 964,02 dollars le 9 août, une première depuis le 21 décembre, avant de se ressaisir.
Le cuivre reste stable
Le prix du cuivre est resté stable cette semaine sur le London Metal Exchange (LME) en l'absence de données économiques de premier plan, du moins pour le gros consommateur qu'est la Chine. La tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 9.571,50 dollars le 13 août à 15h50 GMT (17h50 à Paris), contre 9.468,00 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le plan massif d'investissements dans les infrastructures voulu par le président américain Joe Biden a pourtant "suscité un certain optimisme quant à la demande de métaux" aux États-Unis, ont expliqué Warren Patterson et Wenyu Yao, d'ING. Mais l'entreprise anglo-australienne BHP a annoncé le 11 août que les négociations avec le syndicat des travailleurs de la mine d'Escondida, qui produit la plus grande quantité de cuivre au monde dans le nord du Chili, se sont conclues par un "accord", permettant d'éviter une grève. Ceci a limité la hausse des cours du métal rouge en éloignant cette menace pesant sur l'offre.
C'est d'abord l'écho des bons chiffres de l'emploi américain -susceptibles de provoquer un durcissement plus rapide que prévu de la politique accommodante de la Fed- qui a précipité le dollar, puis le ralentissement de l'inflation -aux conséquences inverses- qui l'a aidé à remonter la pente à partir du 11 août. Une politique monétaire plus stricte devrait permettre aux taux d'intérêt de retrouver un meilleur niveau remonter les taux d'intérêt, et rendrait l'or, valeur sans rendement, moins intéressant pour les investisseurs.
"L'or a progressé au cours des dernières séances et a regagné tout le terrain perdu lors de la chute éclair du 9 août", constate David Madden, de Markets.com. Le métal jaune a été aidé également par "des achats à bon compte d’investisseurs séduits par son prix relativement bas".
L'once d'argent a connu une semaine comparable, tandis que celle de platine est tombée à 964,02 dollars le 9 août, une première depuis le 21 décembre, avant de se ressaisir.
Le cuivre reste stable
Le prix du cuivre est resté stable cette semaine sur le London Metal Exchange (LME) en l'absence de données économiques de premier plan, du moins pour le gros consommateur qu'est la Chine. La tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 9.571,50 dollars le 13 août à 15h50 GMT (17h50 à Paris), contre 9.468,00 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Le plan massif d'investissements dans les infrastructures voulu par le président américain Joe Biden a pourtant "suscité un certain optimisme quant à la demande de métaux" aux États-Unis, ont expliqué Warren Patterson et Wenyu Yao, d'ING. Mais l'entreprise anglo-australienne BHP a annoncé le 11 août que les négociations avec le syndicat des travailleurs de la mine d'Escondida, qui produit la plus grande quantité de cuivre au monde dans le nord du Chili, se sont conclues par un "accord", permettant d'éviter une grève. Ceci a limité la hausse des cours du métal rouge en éloignant cette menace pesant sur l'offre.
