
L’allemand Rhenus fête cette année ses 100 ans. Avec la ferme intention de durer… et de le faire dans le profil d’entreprise familiale qu’il est redevenu à la fin des années 90, lorsque la famille Rethmann en a repris les rênes en le sortant du giron de Schenker. «Le statut d’entreprise non cotée nous permet de ne pas être obnubilés par la croissance. Nous saurons saisir les opportunités d’acquisition, mais sans nous laisser presser par le temps», commente Peter Widmer, le PDG de la holding Rhenus Alpina, basée à Bâle. La récente reprise des activités Europe continentale de Wincanton a constitué l’une de ces opportunités, elle a renforcé en particulier les capacités intermodales et logistiques du groupe en Allemagne et en France, souligne Rhenus. «Des entreprises nous intéressent si elles s’appuient sur de fortes infrastructures. Dans le cas de la branche concernée de Wincanton, il s’agissait des terminaux», ajoute Peter Widmer.

Cette acquisition ajoute 3.000 salariés et 550 millions d'euros au groupe Rhenus pour porter son effectif à 21.000 personnes et son chiffre d'affaires à 3,5 milliards d’euros. L’activité s’organise principalement autour des divisions logistiques «Contract», «Freight» et «Port», et de la filiale Contargo de transport de conteneurs fluviaux, présente sur la rive française du Rhin (Mulhouse, Strasbourg) et dans le Nord de la France.
L’avenir va renforcer la réorientation vers le trimodal et la logistique. Dans son fief de Bâle, Rhenus Alpina poursuit ses investissements, mais l’entreprise doit composer avec le déménagement des infrastructures portuaires afin de libérer de l’espace pour un nouveau quartier urbain.
Bâle, un hub pour l’Europe continentale
Elle fait partie des «sentinelles» qui veilleront à ne pas grever l’activité portuaire, d’autant plus qu’elle voit dans l’éventuelle liaison à grand gabarit Saône-Rhin une belle opportunité : «Bâle pourrait devenir le hub pour l’Europe continentale des marchandises en provenance ou à destination de Marseille», plaide Peter Widmer.
L’avenir va renforcer la réorientation vers le trimodal et la logistique. Dans son fief de Bâle, Rhenus Alpina poursuit ses investissements, mais l’entreprise doit composer avec le déménagement des infrastructures portuaires afin de libérer de l’espace pour un nouveau quartier urbain.
Bâle, un hub pour l’Europe continentale
Elle fait partie des «sentinelles» qui veilleront à ne pas grever l’activité portuaire, d’autant plus qu’elle voit dans l’éventuelle liaison à grand gabarit Saône-Rhin une belle opportunité : «Bâle pourrait devenir le hub pour l’Europe continentale des marchandises en provenance ou à destination de Marseille», plaide Peter Widmer.