Un symposium a dressé l’état de l’introduction du carburant dans la navigation intérieure. Il a appelé l’Union européenne à adopter un cadre réglementaire favorable aux investissements pour le gaz naturel liquéfié.
L’utilisation du gaz naturel liquéfié (GNL) en navigation intérieure a motivé une rencontre internationale courant octobre à Strasbourg à l’initiative de la Commission centrale pour la navigation du Rhin (CCNR). Les quelque cent participants venus de toute l’Europe ont confirmé le contexte contrasté pour le carburant alternatif : la conviction qu’il forme un atout pour la compétitivité du transport par voie d’eau cohabite avec le constat de freins à ses investissements technologiques. Afin de les lever, ils en appellent à l’Union européenne, qui discute en ce moment un nouveau règlement sur les émissions des engins mobiles non routiers, afin qu’elle adopte une position «cohérente» et réaliste. «Des limites d’émissions trop exigeantes risquent fortement de stopper les investissements et l’innovation», craignent-ils dans leurs conclusions.
Baisse des coûts
Un autre déclic pourrait venir des conditions économiques : au fur et à mesure de son développement, le GNL devrait baisser ses coûts, donc devenir plus compétitif. Surtout si la Chine confirmait son intérêt pour le carburant alternatif. Les armateurs ont insisté sur ce point, ils ont aussi rappelé l’importance d’améliorer la chaîne d’approvisionnement.
À l’échelle de la navigation sur le Rhin, la CCNR devrait pouvoir boucler en fin d’année le cadre réglementaire d'utilisation du GNL, sur lequel elle travaille depuis plusieurs années.
Baisse des coûts
Un autre déclic pourrait venir des conditions économiques : au fur et à mesure de son développement, le GNL devrait baisser ses coûts, donc devenir plus compétitif. Surtout si la Chine confirmait son intérêt pour le carburant alternatif. Les armateurs ont insisté sur ce point, ils ont aussi rappelé l’importance d’améliorer la chaîne d’approvisionnement.
À l’échelle de la navigation sur le Rhin, la CCNR devrait pouvoir boucler en fin d’année le cadre réglementaire d'utilisation du GNL, sur lequel elle travaille depuis plusieurs années.
