Mis en service fin juin, l’"Eiger-Nordwand" du hollandais Danser est le quatrième bateau propulsé par le GNL à circuler sur le Rhin depuis bientôt trois ans. Mais le goutte-à-goutte doit devenir une vaguelette : 27 nouveaux projets ont été recensés par la Commission centrale pour la navigation du Rhin (CCNR) dans le bassin rhénan et la Wadden, à commencer par un bateau-citerne de Kem Gas qui transportera lui-même du GNL en septembre.
Le facteur réglementaire doit donner un coup de boost supplémentaire : l’an prochain, la Commission compte éditer ses prescriptions qui consigneront les règles d’utilisation, de sécurité et de qualification du personnel à respecter pour cette énergie stockée à - 160 °C.
Vers un régime d’autorisation
Ces prescriptions feront passer à un régime d’autorisation spontanée. "Jusqu’à présent, les quelques mises en service résultent d’autorisation à titre d’exception à la règle d’interdiction, accordé au coup par coup par décision des États membres. Ce ne peuvent être par conséquent que des expériences pilotes ponctuelles", rappelle Hans van der Werf, secrétaire général de la CCNR. "Adoptée en 2015, la règle pourra connaître des ajustements pendant trois ans, jusqu’à son entrée en vigueur définitive en 2018", ajoute Hans van der Werf.
Le facteur réglementaire doit donner un coup de boost supplémentaire : l’an prochain, la Commission compte éditer ses prescriptions qui consigneront les règles d’utilisation, de sécurité et de qualification du personnel à respecter pour cette énergie stockée à - 160 °C.
Vers un régime d’autorisation
Ces prescriptions feront passer à un régime d’autorisation spontanée. "Jusqu’à présent, les quelques mises en service résultent d’autorisation à titre d’exception à la règle d’interdiction, accordé au coup par coup par décision des États membres. Ce ne peuvent être par conséquent que des expériences pilotes ponctuelles", rappelle Hans van der Werf, secrétaire général de la CCNR. "Adoptée en 2015, la règle pourra connaître des ajustements pendant trois ans, jusqu’à son entrée en vigueur définitive en 2018", ajoute Hans van der Werf.
"L’enjeu du ravitaillement"
"Sur le contenu technique de notre prescription, l’essentiel est arrêté", confirme le secrétaire général. La CCNR vient de concevoir une carte numérique qui dresse l’état des infrastructures et bateaux GNL en service en Europe.
Utilisant la propulsion "dual-fuel", le bateau Danser ouvre également la voie à de nouveaux champs d’application du gaz naturel liquéfié : il s’agit d’une reconversion d’un bateau qui a circulé pendant vingt ans au diesel. Il n’est pas non plus un bateau-citerne comme les autres, mais un porte-conteneurs, qui s’est privé de quelques boîtes pour faire place au réservoir GNL. Enfin, il ne limite pas son circuit au delta du Rhin, mais parcourt l’ensemble du bassin de Rotterdam et Anvers jusqu’à Bâle.
L’enjeu essentiel consiste en la constitution d’un réseau de ravitaillement en points fixes. Des stations en projet à Rotterdam et Anvers permettraient de changer de braquet par rapport à l’alimentation actuelle par camions-citernes, surtout si elles étaient rejointes par d’autres ports situés le long du fleuve. Celui de Strasbourg en étudie la faisabilité et Bâle envisage un terminal GNL.