On recense 45 navires fluvio-maritimes fréquentant régulièrement la Seine et 21 qui utilisent le Rhône. Ceux-ci sont des navires de mer adaptés à la navigation sur les voies navigables intérieures. Ils relèvent du droit maritime et sont exploités par des marins et non par des bateliers.
Malgré ses avantages et sa pratique très ancienne – les vikings de Norvège pratiquaient déjà en leur temps –, ce mode de transport ne recueille pas un succès formidable.
"Avant, à Rouen, par exemple, nous avions deux ou trois fluvio-maritimes par jour et aujourd’hui, un seul", a fait remarquer Frédéric Moncany de Saint-Aignan, président de la Fédération française des pilotes maritimes. Trouver le bon bateau au bon moment et un bon partenaire a ressemblé à un parcours du combattant pour Aliapur, gestionnaire des pneumatiques usagés, du ramassage à la revalorisation qui, disposant d’une plate-forme à Salaise travaille avec le Maroc et utilise ce mode de transport.
Malgré ses avantages et sa pratique très ancienne – les vikings de Norvège pratiquaient déjà en leur temps –, ce mode de transport ne recueille pas un succès formidable.
"Avant, à Rouen, par exemple, nous avions deux ou trois fluvio-maritimes par jour et aujourd’hui, un seul", a fait remarquer Frédéric Moncany de Saint-Aignan, président de la Fédération française des pilotes maritimes. Trouver le bon bateau au bon moment et un bon partenaire a ressemblé à un parcours du combattant pour Aliapur, gestionnaire des pneumatiques usagés, du ramassage à la revalorisation qui, disposant d’une plate-forme à Salaise travaille avec le Maroc et utilise ce mode de transport.
"Il faut travailler à la simplification douanière"
"Le fluvio-maritime est un mode difficile à gérer", estime Fabien Becquelin, directeur général adjoint de BP2S, bureau de promotion du short-sea qui a rappelé toutefois les multiples avantages de ce mode, parmi lesquels, la réduction voire l’annulation des ruptures de charge au bénéfice du coût global du transport et de la sécurité des marchandises, la suppression des manutentions dans les ports maritimes souvent complexes et coûteuses, la limitation des émissions de gaz à effet de serre et de divers polluants, la traçabilité des produits transportés notamment les produits céréaliers, la simplification des formalités et la limitation des frais afférents aux passages portuaires maritimes. À propos des formalités, Pascal Piquot, de la direction générale des Douanes et droits indirects, a relevé que "l’image du douanier a changé. Nous sommes devenus un élément de conquête des marchés. Nous participons à la valorisation des hinterlands. Aujourd’hui, nous essayons de faire remonter les demandes des opérateurs et nous travaillons sur la libre circulation des marchandises à bord des fluvio-maritimes pour tout l’intérieur communautaire". ABCRM réfléchit actuellement à la conception d’un bateau de conception innovante qui pourrait transporter 2.000 tonnes de marchandises. "Il faut continuer à travailler sur la simplification douanière", ont noté les professionnels qui estiment que certaines "incitations positives" pourraient faire avancer la cause du fluvio-maritime.