Société familiale allemande depuis six générations, Röhlig poursuit son essor dans trente-deux pays dont la France et récemment à Lyon, où elle est passée de CargoPort à Jonage-zac des Gaulnes pour intégrer des locaux plus grands. Un bon signe de développement.
Après le bureau de Paris de Röhlig, c’est celui de Lyon qui est le plus important. Animé par Thierry Poncet, nommé directeur maritime France en juin dernier, ce bureau compte vingt-cinq personnes et il rayonne sur un bon quart Sud-Est.
Rölig peut traiter tous types d’expéditions, du groupage au hors gabarit en passant par le matériel roulant (engins de TP, machines agricoles…) et en s’engouffrant dans des niches où la concurrence est moins vive. C’est le cas, par exemple, avec une activité Route dédiée à certains produits comme des transports d’huiles industrielles ou des additifs carburants. "Ce marché est traité par Lyon pour la France et le grand export", explique Thierry Poncet, 45 ans, depuis dix-huit ans chez Röhling après plusieurs postes occupés dans des sociétés importantes.
Le maritime représente 68 % de l’activité, l’aérien 32 %. L’import a progressé tandis que l’export s’est correctement maintenu.
Proximité avec Marseille-Fos
Côté maritime, Röhlig privilégie la proximité avec Marseille-Fos mais utilise aussi Le Havre et Anvers selon l’implantation des clients et le lieu de livraison finale. Côté aérien, l’entreprise utilise entre autres l’avion cargo d’Emirates du jeudi à Lyon-Saint-Exupéry et travaille avec France Handling qui assure la remise du fret aux compagnies aériennes. Les pré et post-acheminements routiers sont effectués par Astr’in, Exofret et d’autres acteurs rhônalpins. "Les prix de vente du transport sont si bas qu’il est encore plus primordial de mettre l’accent sur la qualité de service et l’excellence opérationnelle afin de creuser la différence vis-à-vis de la concurrence", estime le représentant de la compagnie de Brême.
Cette année, Röhlig Lyon accentue les groupages maritimes à l’import via les différents bureaux de Hong Kong, Shenzen, Shanghai ou Ningbo, et développe sa présence sur les hubs aériens avec à la base l’élargissement de son portefeuille clients.
À l’instar d’autres professionnels, Thierry Poncet se pose des questions sur les éventuelles conséquences de la loi travail dans les ports et sur la convention internationale Solas (Safety of Life at Sea) qui entrera en vigueur en juillet 2016. Cette convention impose au chargeur une obligation de pesage des conteneurs avant embarquement. "On a peu de visibilité quant aux répercussions de cette loi sur notre quotidien. Les terminaux maritimes seront-ils prêts à cette date ? Les chargeurs seront-ils à même de fournir le poids exact des conteneurs, la masse brute vérifiée ? On a du mal à avoir des informations précises et à les transmettre à nos clients". Cette nouvelle obligation pose de nouveaux enjeux de responsabilité et nécessitera sans doute un certain temps d’adaptation…
Rölig peut traiter tous types d’expéditions, du groupage au hors gabarit en passant par le matériel roulant (engins de TP, machines agricoles…) et en s’engouffrant dans des niches où la concurrence est moins vive. C’est le cas, par exemple, avec une activité Route dédiée à certains produits comme des transports d’huiles industrielles ou des additifs carburants. "Ce marché est traité par Lyon pour la France et le grand export", explique Thierry Poncet, 45 ans, depuis dix-huit ans chez Röhling après plusieurs postes occupés dans des sociétés importantes.
Le maritime représente 68 % de l’activité, l’aérien 32 %. L’import a progressé tandis que l’export s’est correctement maintenu.
Proximité avec Marseille-Fos
Côté maritime, Röhlig privilégie la proximité avec Marseille-Fos mais utilise aussi Le Havre et Anvers selon l’implantation des clients et le lieu de livraison finale. Côté aérien, l’entreprise utilise entre autres l’avion cargo d’Emirates du jeudi à Lyon-Saint-Exupéry et travaille avec France Handling qui assure la remise du fret aux compagnies aériennes. Les pré et post-acheminements routiers sont effectués par Astr’in, Exofret et d’autres acteurs rhônalpins. "Les prix de vente du transport sont si bas qu’il est encore plus primordial de mettre l’accent sur la qualité de service et l’excellence opérationnelle afin de creuser la différence vis-à-vis de la concurrence", estime le représentant de la compagnie de Brême.
Cette année, Röhlig Lyon accentue les groupages maritimes à l’import via les différents bureaux de Hong Kong, Shenzen, Shanghai ou Ningbo, et développe sa présence sur les hubs aériens avec à la base l’élargissement de son portefeuille clients.
À l’instar d’autres professionnels, Thierry Poncet se pose des questions sur les éventuelles conséquences de la loi travail dans les ports et sur la convention internationale Solas (Safety of Life at Sea) qui entrera en vigueur en juillet 2016. Cette convention impose au chargeur une obligation de pesage des conteneurs avant embarquement. "On a peu de visibilité quant aux répercussions de cette loi sur notre quotidien. Les terminaux maritimes seront-ils prêts à cette date ? Les chargeurs seront-ils à même de fournir le poids exact des conteneurs, la masse brute vérifiée ? On a du mal à avoir des informations précises et à les transmettre à nos clients". Cette nouvelle obligation pose de nouveaux enjeux de responsabilité et nécessitera sans doute un certain temps d’adaptation…
