Roissy-CDG : 90.000 emplois directs et indirects sur la sellette

La crise sanitaire a drastiquement réduit le nombre de vols opérés par Roissy-CDG, passés de 200.000 à 20.000. Dans le sillage de l’aéroport, c’est tout un écosystème qui se trouve fragilisé.
Hôtellerie, restauration, nettoyage : avec un trafic moribond pour cause de pandémie, le grouillis habituel de Paris-Charles-de-Gaulle s'est nettement ralenti, fragilisant quelque 90.000 emplois directs et un bassin essentiellement tourné vers l'activité du premier aéroport européen.
"À partir du moment où vous baissez l’activité, cela a automatiquement un impact sur les sous-traitants", constate Manuel Goncalves, délégué CGT de Servair, première entreprise française de restauration aérienne, filiale d'Air France-KLM et de Gategroup. Un accord de performance collective, qui rogne notamment sur les congés et les avantages des salariés, a été signé fin novembre, pour assurer la "survie" de l'entreprise qui a enregistré une "baisse brutale de plus de 80 %" de son activité à cause de la crise sanitaire.
La pandémie a bouleversé l'activité auparavant florissante de l'ensemble de la plateforme aéroportuaire. Le nombre de passagers a été divisé par dix, chutant de 200.000 à 20.000 par jour en moyenne. Seul le fret tire son épingle du jeu, porté par les livraisons en tout genre, dont les masques et désormais les vaccins.

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