"S’unir pour mieux travailler ensemble". Tel est le vœu de la communauté aéroportuaire fret de Roissy-CDG mis en avant par Philippe Souloumiac, coprésident de la commission aérienne de TLF Overseas. Cette volonté est à l’origine de la création d’Air Cargo France Association (ACFA) qui a pour ambition de réactiver l’ex-Comité interprofessionnel du fret (CIF).

Philippe Souloumiac, coprésident de la commission Air de TLF Overseas, directeur des opérations de Kintetsu Express France © TLF Overseas
Avec TLF Overseas, neuf acteurs publics-privés de la place parisienne sont à l’origine de cette initiative : les Douanes, la DGAC, le préfet de Roissy, ADP, Air France Cargo, WFS, le Sycaff regroupant l’ensemble des compagnies aériennes opérant dans le fret, CIN France et Sodexi. "L’objectif de l’ACFA est de rassembler le plus grand nombre de professionnels du cargo pour trouver, de façon collaborative, des solutions et synergies sur des dossiers techniques dans le but d’améliorer l’attractivité, la compétitivité et la qualité de service sur l’aéroport de Roissy-CDG".
Trois priorités
Inspirée de Brucargo à Bruxelles Zaventem, l’ACFA planche actuellement sur sa feuille de route autour de trois thèmes principaux : "Le traitement physique de la marchandise sur l’aéroport, le numérique et la promotion de la plateforme auprès des opérateurs et des chargeurs ainsi que des pouvoirs publics", présente Philippe Souloumiac. S’agissant du traitement physique des marchandises, les sujets sont nombreux et couvrent la géolocalisation des matériels, la gestion des conteneurs, les déplacements sur site ou encore la gestion des rendez-vous. Dans le domaine du numérique, la dématérialisation au travers du CCS CIN et l’e-freight est au cœur des priorités.
Trois priorités
Inspirée de Brucargo à Bruxelles Zaventem, l’ACFA planche actuellement sur sa feuille de route autour de trois thèmes principaux : "Le traitement physique de la marchandise sur l’aéroport, le numérique et la promotion de la plateforme auprès des opérateurs et des chargeurs ainsi que des pouvoirs publics", présente Philippe Souloumiac. S’agissant du traitement physique des marchandises, les sujets sont nombreux et couvrent la géolocalisation des matériels, la gestion des conteneurs, les déplacements sur site ou encore la gestion des rendez-vous. Dans le domaine du numérique, la dématérialisation au travers du CCS CIN et l’e-freight est au cœur des priorités.
"Bâtir de façon collaborative des solutions et synergies sur des dossiers techniques"
"Depuis le début de l’année, une nouvelle version du CIN est opérationnelle et connecte tous les aéroports français. Plusieurs procédures sont d’ores et déjà dématérialisées (SDM, CSD, ICS, ECS…). À venir la dématérialisation du process papier pour matières dangereuses".
Muscler l’offre Pharma
En parallèle, l’ACFA accompagnera l’application du volet cargo du plan Connect 2020 d’ADP, notamment deux de ses quatre volets : la modernisation des installations et la démarche de certification CEIV Pharma. "Par rapport aux places du Benelux, allemandes ou même de Bâle-Mulhouse, nous avons pris du retard dans le traitement de la filière Pharma. Avec la certification CEIV, nous devons augmenter les surfaces dédiées à ces trafics à l’image des nouvelles installations de plusieurs commissionnaires de transport". Un sujet qui sera suivi avec attention par la nouvelle association dans le but de promouvoir la plateforme francilienne.