
© Air France
Avec le concours de transitaires et compagnies volontaires, la chaîne du fret aérien à Roissy-CDG est pionnière dans la mise en œuvre de la procédure Iata e-freight. Celle-ci vise à supprimer l’utilisation et les transferts de documents papier par l’introduction de messages électroniques standardisés.

Légende : Jean-Pierre Ennebick, président du CIF © ED
Sur la trentaine de documents papier créés lors d’une expédition cargo, l’objectif est d’en remplacer au minimum vingt en ciblant, dans un premier temps, les opérations export cet été. Il s’agit d’un pas important pour la compétitivité et la traçabilité de la plate-forme au même titre que le développement de son Cargo Information Network (CIN). Une autre satisfaction provient de la station animalière gérée par WFS. Rénovée et mise aux normes, la nouvelle station sera opérationnelle dès janvier 2013 et, durant les travaux, elle continuera à fonctionner malgré des plages de fermeture pour certaines activités communiquées à l’avance.
Si les actions menées dans la gestion du pool palettes et la propreté des zones réservées donnent satisfaction, en revanche, le traitement des contenants de manutention (CM) empoisonne toujours le fonctionnement de la plate-forme. Les CM sont utilisés pour des opérations de livraison du fret en vrac vers les entrepôts des compagnies ou directement sous les avions. "Aujourd’hui, seul Air France Cargo fournit ce type de matériel dont le coût est de 400 à 600 euros l’unité. Ces CM uniquement destinés à cette compagnie et aux compagnies qu’elle assiste sont utilisés de manière abusive par l’ensemble des opérateurs dans des conditions telles (casses, pertes, etc.) qu’elles créent une pénurie au détriment de l’ensemble de la profession", constate le comité.
Si les actions menées dans la gestion du pool palettes et la propreté des zones réservées donnent satisfaction, en revanche, le traitement des contenants de manutention (CM) empoisonne toujours le fonctionnement de la plate-forme. Les CM sont utilisés pour des opérations de livraison du fret en vrac vers les entrepôts des compagnies ou directement sous les avions. "Aujourd’hui, seul Air France Cargo fournit ce type de matériel dont le coût est de 400 à 600 euros l’unité. Ces CM uniquement destinés à cette compagnie et aux compagnies qu’elle assiste sont utilisés de manière abusive par l’ensemble des opérateurs dans des conditions telles (casses, pertes, etc.) qu’elles créent une pénurie au détriment de l’ensemble de la profession", constate le comité.
"Nouvelle station animalière d’ici janvier 2013"
Face à ce constat, Air France Cargo a établi un règlement mis à l’épreuve pendant soixante jours sans résultats imposant de nouvelles réflexions sur le sujet. Au menu également du CIF, la création d’un groupe de travail à la demande de TLF et du Sycaff en vue d’optimiser le traitement du fret au sol jusqu’à l’embarquement à bord des avions.
Schéma directeur des zones fret
Lors de la récente assemble générale du comité, Aéroports de Paris a présenté le projet d’aménagement de la zone fret de Roissy-CDG. Dans les grandes lignes, le futur schéma vise à renforcer la sécurité en limitant ses accès, et à densifier ses capacités de traitement, en connexion avec les pistes notamment. À ce stade, seuls les camions et utilitaires seraient filtrés. Représentant près de 50 % des circulations sur le site, les flux en transit sans lien avec la plate-forme seraient détournés et les parkings sauvages supprimés. Les conclusions de l’étude de faisabilité juridique, technique et financière de ce schéma directeur seront présentées au CIF dans le courant du premier semestre 2013.