
© ADP/Philippe Stroppa/Studio Pons
Roissy a enregistré une baisse de ses nuisances sonores en 2011, malgré une hausse du trafic. L'indice, "qui permet de quantifier l'évolution du bruit lié au transport aérien, a montré une réduction pour l'année 2011 par rapport à l'année 2010", a précisé la préfecture, à l'issue d'une réunion de la Commission consultative de l'environnement de l'aéroport Roissy-CDG.
Réduction des vols de nuit
"La réduction s'explique notamment par la réduction des vols de nuit et la poursuite de la modernisation des flottes", détaille-t-elle. Selon la préfecture, cette baisse intervient alors que le trafic aérien a augmenté en 2011 dans l'aéroport parisien, "tant en nombre de passagers commerciaux qu'en nombre de vols".
Le président du collectif inter-associatif du refus des nuisances aériennes (Cirena), Philippe Houbart, a assuré que la baisse du bruit relevé par l'indice IGMP ne correspondait "pas au ressenti des riverains de l'aéroport". "Cet indice ne prend pas en compte les fréquences de passage des avions, qui ont augmenté, ni l'émergence de bruit (différence entre le bruit ambiant et le bruit résiduel, constitué par l'ensemble des bruits habituels)", a assuré M. Houbart. "Il n'est qu'un indicateur partiel", a-t-il regretté.
Réduction des vols de nuit
"La réduction s'explique notamment par la réduction des vols de nuit et la poursuite de la modernisation des flottes", détaille-t-elle. Selon la préfecture, cette baisse intervient alors que le trafic aérien a augmenté en 2011 dans l'aéroport parisien, "tant en nombre de passagers commerciaux qu'en nombre de vols".
Le président du collectif inter-associatif du refus des nuisances aériennes (Cirena), Philippe Houbart, a assuré que la baisse du bruit relevé par l'indice IGMP ne correspondait "pas au ressenti des riverains de l'aéroport". "Cet indice ne prend pas en compte les fréquences de passage des avions, qui ont augmenté, ni l'émergence de bruit (différence entre le bruit ambiant et le bruit résiduel, constitué par l'ensemble des bruits habituels)", a assuré M. Houbart. "Il n'est qu'un indicateur partiel", a-t-il regretté.