Rouen Les transitaires entendent convaincre les armateurs

Lors de son assemblée générale, le syndicat rouennais des commissionnaires de transport et des transitaires (SRCTT) a élu un nouveau président et a laissé poindre quelques inquiétudes face au désengagement des principales compagnies maritimes habituées du port.
Chassé croisé au SRCTT lors de son assemblée générale annuelle du 8 juin dernier. Ayant atteint les limites statutaires, Philippe Carton (TTOM), président en poste du Syndicat rouennais des commissionnaires de transport et des transitaires, a échangé sa place avec Pascal Cohen (53 ans), jusqu’alors vice-président. Ce dernier dirige l'agence Somatrans de Rouen (40 salariés) et donc l’une des trois plateformes logistiques (avec Lyon et Marseille) de cette entreprise familiale spécialisée dans les échanges avec les Dom-Com.
Le nouveau président entend placer son mandat de quatre ans sous le signe de la mobilisation générale pour développer l’attractivité du port normand dont certaines "rentes de situation" tendent à s’effriter ces dernières années.

Problèmes relationnels

Il n’est pas anodin de constater que l’un des thèmes abordés le 8 juin s’intitulait "relations armatoriales : comment convaincre ?". "Nos relations avec les principales compagnies maritimes se fragilisent à l’image de MSC, dont la direction rouennaise dépend désormais du Havre, ou du recours de plus en plus fréquent au barging. Nous essayons d’attirer de nouveaux armements comme le libanais Sallaum Lines pour un service roro ou étudions par exemple, avec CMA CGM, une desserte des Antilles via Tanger", explique Pascal Cohen. Autres inquiétudes du SRCTT : la baisse des volumes avec l'Afrique et l’érosion du nombre d’adhérents passé de 38 à 35 en un an. Une bonne nouvelle toutefois : l’arrivée sur  la zone RVSL (Rouen Vallée de Seine Logistique) du groupe Sifa Transit qui a installé son siège social auparavant aux Ulys.
Par ailleurs, le SRCTT continue de se battre pour améliorer ses relations avec l'administration et les Douanes en particulier. "Pour l’un de mes conteneurs, le contrôle a duré une minute à Rotterdam et Anvers, deux semaines à Montoir et quatre mois à Rouen", a témoigné un transitaire rouennais, spécialiste du groupage et des pièces automobiles d’occasion. "Avec les Douanes qui comptent ici un nombre pléthorique de contrôleurs en raison de la présence de grands comptes dans le domaine automobile, les relations ont toujours été du type je t’aime moi non plus. Mais nous multiplions les réunions pour les améliorer, ce qui semble en bonne voie", a commenté Pascal Cohen.

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