Rouen confirme son statut de capitale de la filière céréalière

Coopératives, négociants, semenciers, contrôleurs, consignataires, manutentionnaires, logisticiens… Ils étaient près de 3.000 professionnels internationaux de la filière céréalière accueillis à Rouen, les 25 et 26 octobre, pour la 58e Bourse de commerce européenne (BCE). Une incontestable réussite.
"En 1995, pour la première BCE dans la capitale normande, nous avions reçu 1740 participants. Cette fois nous frôlons les records d’affluence de Paris 2013 et Bruxelles l’an dernier. C’est une grande fierté et cela conforte le port de Rouen et ses équipes opérationnelles dans son rang de capitale européenne du secteur", se félicitent Stéphane Ménard, président de la Bourse de Commerce de Rouen (BCR), organisateur de l’événement, et Éric Eskinazi, et secrétaire de la BCR et de l’Union Portuaire Rouennaise (UPR), cheville ouvrière de la manifestation.

Seulement du "business"

Pendant une journée et demie à Rouen, près de 3.000 professionnels de la filière céréalière, hors agriculteurs et industriels, ont établis des contacts sur les 87 stands du Parc des expositions de Rouen, répartis sur 1.900 m2.
"Du business, pas de conférences. C’est l’ADN de ce type de bourses créees en 1924 pour rapprocher acheteurs et vendeurs de la filière. Cette année est marquée par une ouverture vers les pays de l’Est. D’ailleurs, la BCE 2023 prendra place à Varsovie", révèle Stéphane Ménard. Entre deux viendront Vienne, Berlin, Copenhague et Valence.
Concernant le grand port maritime de Rouen (GPMR), la campagne en cours devrait s’achever aux alentours de 7,2 millions de tonnes. "Soit une année normale, mais avec une qualité, protéinique notamment exceptionnelle, ce qui pourrait nous ouvrir de nouveaux marchés comme l’Égypte. En revanche, les quantités ne sont pas au rendez-vous avec 4,5 millions de tonnes en moins par rapport à la récolte précédente et la marchandise risque de manquer en fin de campagne", analyse le président de la BCR.
Pour lui, à l’heure où les productions de la mer Noire, entre autres, montent en flèche et où "le fret ne vaut plus rien", l’avenir du GPMR tient en quelques points : "le savoir-faire des équipes, les capacités en temps de chargement à l’image d’un mois d’août record, la recherche de la qualité des grains avec de nouvelles variétés et une orientation plus marquée vers l'orge brassicole, notamment à destination de l’Asie et surtout de la Chine".

Transport maritime

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15