Rouen : débuts en fanfare pour la navette fluviale électro-solaire

Mise en service le 15 juillet pour une expérimentation de quatre mois, la navette fluviale "Felix de Azara" à propulsion électro-solaire, qui assure un septième franchissement gratuit de la Seine à Rouen, se révèle un véritable triomphe. Que l’Union portuaire rouennaise entend prolonger.
Plus de 10.000 passagers embarqués lors de son premier mois d’exploitation, 932 lors d’un dimanche de juillet et jusqu’à 32 rotations malgré des horaires prédéfinis en semaine (heures de pointe)… Les premiers résultats d’exploitation de la navette fluviale comblent d’aise l’Union portuaire rouennaise (UPR). "Les contacts que nous avons établis avec des exploitants parisiens durant la recherche du bateau se disent scotchés par ces chiffres", se félicite Christian Boulocher, président de l’UPR qui se remémore la genèse de l’histoire.

"Banco pour une expérimentation de quatre mois"

Juin 2018, Frédéric Sanchez, président de la Métropole de Rouen (jusqu’au 1er septembre 2019), plutôt favorable à une passerelle en dur, se dit ouvert à une expérimentation. Début juillet, Christian Boulocher prend la présidence de l’UPR et confie le dossier à Catherine Cornu, alors présidente du Pilotage de la Seine. Pierre-Marie Hébert, directeur de l’UPR et Éric Eskinazi, son adjoint, s’investissent à fond à ses côtés sur ce dossier. Et font jouer leurs réseaux, parisiens notamment. Avec en première ligne Olivier Jamey, président de la Communauté portuaire de Paris et depuis peu de Seine Port Union, fédération des communautés portuaires de l’axe Seine. Le 24 mai dernier, la solution de la "Felix de Azara" est présentée à Frédéric Sanchez. Qui dit banco pour une expérimentation de quatre mois.
"Malgré les courants, les marées, le vent, les résultats se situent au-delà de nos espérances. Et prouvent la pertinence de la technique retenue. En juillet, les conditions météo ont fait que la navette a été dix-huit jours sans recharger ses batteries et rappelons qu’elle était descendue de Paris début juillet en totale autonomie", s’enflamment les dirigeants de l’UPR, qui n’excluent pas l’idée de devenir armateurs d’un ou plusieurs engins de ce type.
Certes, ils ont conscience que, pour l’heure, l’utilisation estivale de la navette a été principalement touristique et qu’il convient d’attendre les rentrées universitaires et professionnelles pour jauger plus finement de ce succès inattendu. Une rencontre entre les différents partenaires du test est programmée courant septembre.

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