Rouen : le breakbulk dans le sang

Dans le sillage d’Anvers, son principal concurrent dans le secteur en Europe de l’Ouest, le Grand Port maritime de Rouen (GPMR) tient à conserver, consolider voire développer son rang de dauphin. Et pas seulement sur les trafics Nord-Sud, vers l’Afrique en particulier, qui demeure sa spécialité historique.
"Le Breakbulk reste un élément important de notre stratégie. Nous sommes un port de taille moyenne, idéal pour des échanges Nord-Sud pourvoyeurs traditionnels de fret conventionnel", souligne Patrick Bret, responsable commercial de l’axe Nord-Sud au sein de Haropa-Ports de Paris Seine Normandie. "Nous sommes très bien placés à l’intérieur des terres pour recevoir de la marchandise par voie maritime et la réexpédier par barges fluviales vers l’Île-de-France", complète Franck Rose, directeur de La Normande de manutention (groupe Bolloré Ports, 80 salariés dont 60 dockers) et président du SMEMOPR (Syndicat des manutentionnaires et employeurs de main-d’œuvre du port de Rouen) depuis l’été dernier à la suite de Gérard Langlois (Sea-Invest), en proie à des problèmes de santé désormais résolus.
Sur les six entreprises que regroupe le SMEMOPR, Sea-Invest et Surveyfert sont plutôt spécialistes des vracs et Somap (Marfret) est plutôt tourné vers le conteneur. Seuls DockSeine (groupe Sofrino-Sogena), Katoen Natie au terminal de Radicatel et La Normande sur son terminal de Moulineaux (TCMD, 20 hectares) disposent des espaces, du matériel (des grues de 100 tonnes) et du savoir-faire pour traiter tous types de trafics conventionnels.

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