D’une façon globale, les vracs solides ont progressé de 33,5 % l’an passé au Grand Port maritime de Rouen (GPMR). Pour leur part, les exportations de céréales (blé, orge), après deux années calendaires polluées par la mauvaise récolte de l’été 2016, ont retrouvé un très bon niveau à près de 7,6 millions de tonnes (+ 36,7 %). Près de la moitié des exportations françaises sont sorties des silos rouennais alors que cette part de marché n’était que de 35 % en 2017.
Les autres vracs solides ont également fortement progressé (+ 28,1 %), en particulier les matériaux de construction boostés par la bonne santé du BTP francilien et la montée en puissance des chantiers du Grand Paris.
Pour leur part, les trafics de vracs liquides ont été plutôt stables avec un trafic global de 9,8 millions de tonnes (- 0,3 %). Les échanges de produits raffinés ont légèrement reculé (- 7,2 %) à 6,26 millions de tonnes en raison d’arrêts technique sur le site de Notre-Dame-de-Gravenchon.
Base arrière du port du Havre
Concernant les marchandises diverses, l’année 2018 a été marquée par la nouvelle chute des trafics conteneurisés (480.000 tonnes, à - 24 %). La dernière ligne maritime régulière opérée par CMA CGM chaque semaine a quitté Rouen en juillet dernier. Les boîtes ne sont donc transportées que par barges fluviales entre Le Havre et Rouen. Pour autant, la communauté portuaire milite toujours pour que Rouen devienne une sorte de hub logistique, de base arrière du port du Havre.
Les autres vracs solides ont également fortement progressé (+ 28,1 %), en particulier les matériaux de construction boostés par la bonne santé du BTP francilien et la montée en puissance des chantiers du Grand Paris.
Pour leur part, les trafics de vracs liquides ont été plutôt stables avec un trafic global de 9,8 millions de tonnes (- 0,3 %). Les échanges de produits raffinés ont légèrement reculé (- 7,2 %) à 6,26 millions de tonnes en raison d’arrêts technique sur le site de Notre-Dame-de-Gravenchon.
Base arrière du port du Havre
Concernant les marchandises diverses, l’année 2018 a été marquée par la nouvelle chute des trafics conteneurisés (480.000 tonnes, à - 24 %). La dernière ligne maritime régulière opérée par CMA CGM chaque semaine a quitté Rouen en juillet dernier. Les boîtes ne sont donc transportées que par barges fluviales entre Le Havre et Rouen. Pour autant, la communauté portuaire milite toujours pour que Rouen devienne une sorte de hub logistique, de base arrière du port du Havre.
"La croisière maritime a connu un très bon millésime tant à Rouen qu’à Honfleur"
Par ailleurs, la plupart des autres trafics de divers ont progressé l’an dernier à Rouen, à l’image des produits forestiers et papetiers (+ 8,7 %, à 328.000 tonnes) ou des trafics en sacs (sucre, farine) qui ont quasiment doublé, à 69.000 tonnes. Au total, les sorties de sucre, relancées depuis l’arrêt des quotas européens à l’export, ont atteint près de 200.000 tonnes (+ 122 %), le terminal Robust géré par Senalia offrant toute la palette de possibilités d’expédition (conteneurs, sacs, vrac).
Enfin, la croisière maritime a connu un très bon millésime tant à Rouen (26 escales) qu’à Honfleur (54 escales, record). Ces résultats devraient encore progresser cette année avec l’accueil programmé de 90 paquebots sur les terminaux spécialisés.