
© GPMR/B. Vigouroux
Rouen teste un nouveau site d'immersion de ses boues de dragage. Environ 2 millions de m3 de boues draguées dans le port de Rouen vont être immergées sur le site du Machu, à partir du 16 avril 2012 et jusqu'en janvier 2013, a indiqué Sylvain Hauville, directeur du chenal et des travaux maritimes du port. Le site se trouve à 17 km de la côte la plus proche, entre Houlgate et Deauville.
4,5 millions de m3 par an
Un suivi est prévu jusqu'au deuxième trimestre 2014. Y participeront notamment l'université de Caen, l'institut Pasteur de Lille, et l'Agence de l'eau. Ce suivi a commencé avec l'immersion "en tout début d'année de huit paniers de moules", afin d'observer leur réaction tout au long de l'expérimentation, ajoute le directeur.
Le port de Rouen cherche un nouveau site d'immersion alors que son site actuel dit du Kannik (en face de l'estuaire de la Seine) sera plein en octobre 2014. Le port drague 4,5 millions de m3 de boues par an. "L'expérimentation" a été autorisée par arrêté préfectoral le 21 décembre, après deux enquêtes publiques. La première a été annulée car jugée incomplète par l’État.
M. Hauville affirme que ces "sédiments ne sont pas pollués". Cela fait bondir Charlotte Nithart de l'association de protection de l'environnement Robin des bois. Si, en pourcentage, les quantités de polluants peuvent paraître faibles, les volumes de boues en jeu sont tels que les rejets sont quand même importants, estime l'association. "On a calculé que pour 2 millions de m3 de boue, ça ferait 33 kg de PCB (polychlorobiphényles) pur rejeté en mer", précise Mme Nithart. L'association reproche au port de Rouen de ne pas avoir mis en place de système traitement de ces boues à terre, comme, assure-t-elle, en Allemagne, aux Pays-Bas ou en Belgique ou à Dunkerque.
4,5 millions de m3 par an
Un suivi est prévu jusqu'au deuxième trimestre 2014. Y participeront notamment l'université de Caen, l'institut Pasteur de Lille, et l'Agence de l'eau. Ce suivi a commencé avec l'immersion "en tout début d'année de huit paniers de moules", afin d'observer leur réaction tout au long de l'expérimentation, ajoute le directeur.
Le port de Rouen cherche un nouveau site d'immersion alors que son site actuel dit du Kannik (en face de l'estuaire de la Seine) sera plein en octobre 2014. Le port drague 4,5 millions de m3 de boues par an. "L'expérimentation" a été autorisée par arrêté préfectoral le 21 décembre, après deux enquêtes publiques. La première a été annulée car jugée incomplète par l’État.
M. Hauville affirme que ces "sédiments ne sont pas pollués". Cela fait bondir Charlotte Nithart de l'association de protection de l'environnement Robin des bois. Si, en pourcentage, les quantités de polluants peuvent paraître faibles, les volumes de boues en jeu sont tels que les rejets sont quand même importants, estime l'association. "On a calculé que pour 2 millions de m3 de boue, ça ferait 33 kg de PCB (polychlorobiphényles) pur rejeté en mer", précise Mme Nithart. L'association reproche au port de Rouen de ne pas avoir mis en place de système traitement de ces boues à terre, comme, assure-t-elle, en Allemagne, aux Pays-Bas ou en Belgique ou à Dunkerque.