
Navire en opérations à Grand-Couronne © J. C. C
Comme on pouvait s'y attendre, le trafic du port de Rouen a marqué une contraction au cours du premier trimestre de cette année. À l'origine de cette évolution, se trouve une baisse de deux des principaux trafics rouennais, les produits pétroliers d'une part, les céréales d'autre part. Pour les premiers, le niveau a été affecté par les difficultés du raffineur Petroplus. Pour les secondes, la conjoncture moins favorable pour cette campagne 2011-2012 pèse sur le tonnage exporté.
Toutes marchandises confondues, le trafic rouennais totalise 5,7 millions de tonnes à fin mars, soit 1 million de tonnes de moins que l'an dernier à la même date. Avec 2,5 millions de tonnes, les importations sont moins affectées, avec une diminution de 1,3 %. Les exportations subissent par contre la contraction des céréales avec 3,2 millions de tonnes (- 23,5 %).
+ 22 % pour les conteneurs
Les vracs liquides ont totalisé 2,8 millions de tonnes (- 11,3 %), entrées et sorties confondues. Les produits pétroliers raffinés pèsent 1,9 million de tonnes (- 18,9 %), tandis que les engrais liquides et les produits chimiques enregistrent des progressions soutenues (+ 11,5 % et + 30,5 % respectivement). Les vracs solides, avec 2,3 millions de tonnes, perdent 23,5 %, dont 1,6 million de tonnes pour les céréales (- 29 %). De leur côté, le charbon et les granulats sont orientés à la hausse avec + 99,3 % et + 1,9 %. Le mois de mars a également été favorable au trafic céréalier avec plus de 800.000 tonnes chargées, ce qui en fait le meilleur résultat mensuel depuis le début de la campagne 2011-2012. Il est certes en retrait par rapport à mars 2011, un mois qui avait franchi le cap du million de tonnes, inégalé depuis plusieurs années.
Toutes marchandises confondues, le trafic rouennais totalise 5,7 millions de tonnes à fin mars, soit 1 million de tonnes de moins que l'an dernier à la même date. Avec 2,5 millions de tonnes, les importations sont moins affectées, avec une diminution de 1,3 %. Les exportations subissent par contre la contraction des céréales avec 3,2 millions de tonnes (- 23,5 %).
+ 22 % pour les conteneurs
Les vracs liquides ont totalisé 2,8 millions de tonnes (- 11,3 %), entrées et sorties confondues. Les produits pétroliers raffinés pèsent 1,9 million de tonnes (- 18,9 %), tandis que les engrais liquides et les produits chimiques enregistrent des progressions soutenues (+ 11,5 % et + 30,5 % respectivement). Les vracs solides, avec 2,3 millions de tonnes, perdent 23,5 %, dont 1,6 million de tonnes pour les céréales (- 29 %). De leur côté, le charbon et les granulats sont orientés à la hausse avec + 99,3 % et + 1,9 %. Le mois de mars a également été favorable au trafic céréalier avec plus de 800.000 tonnes chargées, ce qui en fait le meilleur résultat mensuel depuis le début de la campagne 2011-2012. Il est certes en retrait par rapport à mars 2011, un mois qui avait franchi le cap du million de tonnes, inégalé depuis plusieurs années.
"Plus de 800.000 tonnes de céréales chargées au mois de mars"
Élément de satisfaction dans ce bilan contrasté, les marchandises diverses marquent une progression de 10,8 % pour ces trois premiers mois de l'année (et même + 21,5 % par rapport à 2010). Les fret conteneurisé a contribué de manière significative à cette bonne performance avec 300.000 tonnes, soit 22,2 % de mieux (+ 28,5 % en nombre de conteneurs). La croissance est très marquée aux entrées (+ 38 %) tandis que les sorties sont également orientées à la hausse (+ 16,2 %). Les trafics de sacherie ont également connu un bon premier trimestre avec + 67 % (le volume de farine a été multiplié par trois).
Le tonnage traité dans la partie fluviale de la Seine a progressé sensiblement entre janvier et mars derniers. Globalement le volume s'est élevé à près de 100.000 tonnes dont 26.000 tonnes aux entrées (- 20 %) et 71.000 tonnes aux sorties (+ 54 %).