
Les patrons ont proposé de revaloriser de 2 % les salaires les plus bas © Michel Durand
Les routiers en grève ont de nouveau multiplié barrages filtrants et blocages de sites industriels mardi 20 janvier, déterminés à maintenir la pression sur les négociations salariales en cours avec le patronat qui a fait de nouvelles propositions.
Les fédérations patronales ont proposé de revaloriser de 2 % les salaires les plus bas de la convention collective, et de 1 % ceux des cadres et agents de maîtrise, loin des 5 % réclamés par le camp adverse, a-t-on appris de sources syndicales. Cela revient à "ramener le coefficient le plus bas à un centime au-dessus du Smic" horaire brut, fixé à 9,61 euros en 2015, précise Patrice Clos (FO), pour qui "on est loin du compte". "Mais on n'est pas dans une situation de blocage", nuance Jérôme Vérité (CGT). Le bras de fer a commencé dès 9h30 entre syndicats et patronat, réunis au siège de la direction générale du Travail, à Paris, dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO), un mois et demi après l'échec de la dernière séance.
Dans le Pas-de-Calais, la plateforme multimodale de Dourges, près d'Hénin-Beaumont, était à l'arrêt. Dans le port de Rouen, c'est un important terminal pétrolier et de marchandises qui était bloqué à l'initiative de l'intersyndicale (CGT, FO, CFTC et CFE-CGC). À Lyon, les grévistes se sont fait déloger par la police du port Édouard-Herriot, qu'ils occupaient depuis 4h30 du matin, selon la CGT. À Bordeaux, c'est la zone industrielle de Bruges, qui était bloquée par quelque 70 camions depuis l'aube.
Les fédérations patronales ont proposé de revaloriser de 2 % les salaires les plus bas de la convention collective, et de 1 % ceux des cadres et agents de maîtrise, loin des 5 % réclamés par le camp adverse, a-t-on appris de sources syndicales. Cela revient à "ramener le coefficient le plus bas à un centime au-dessus du Smic" horaire brut, fixé à 9,61 euros en 2015, précise Patrice Clos (FO), pour qui "on est loin du compte". "Mais on n'est pas dans une situation de blocage", nuance Jérôme Vérité (CGT). Le bras de fer a commencé dès 9h30 entre syndicats et patronat, réunis au siège de la direction générale du Travail, à Paris, dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO), un mois et demi après l'échec de la dernière séance.
Dans le Pas-de-Calais, la plateforme multimodale de Dourges, près d'Hénin-Beaumont, était à l'arrêt. Dans le port de Rouen, c'est un important terminal pétrolier et de marchandises qui était bloqué à l'initiative de l'intersyndicale (CGT, FO, CFTC et CFE-CGC). À Lyon, les grévistes se sont fait déloger par la police du port Édouard-Herriot, qu'ils occupaient depuis 4h30 du matin, selon la CGT. À Bordeaux, c'est la zone industrielle de Bruges, qui était bloquée par quelque 70 camions depuis l'aube.