
© Aéroport-Marseille-Provence
Le 9 mai à Marseille, Ryanair a formulé de nouvelles attaques contre Bruxelles, coupable selon lui de vouloir se venger d'une décision de justice défavorable en 2008. "Le fait que la Commission européenne, depuis sa défaite dans l'affaire de Charleroi en 2008, ait augmenté le nombre d'enquêtes sur les aéroports (où opère) Ryanair, est une preuve éclatante de la vendetta menée par la direction générale de la concurrence", a estimé le directeur général adjoint de la compagnie aérienne irlandaise, Michael Cawley.
Le système de subvention sur la sellette
En 2008, la Cour européenne de justice avait annulé une décision de la Commission condamnant des avantages consentis par la région wallonne et l'aéroport de Charleroi à Ryanair. Mais Bruxelles enquête désormais sur des aides publiques accordées dans dix-huit aéroports en Europe où opère Ryanair, dont ceux de Marseille, Nîmes, Carcassonne, La Rochelle, Pau et Angoulême. Ces procédures menacent l'activité et les emplois de la compagnie, selon celle-ci. Ryanair demande donc la fin de cette "vendetta", évoquant des fermetures de lignes, voire de terminaux là où il assure l'essentiel de l'activité. "Marseille ne pourrait pas réussir sans Ryanair et l'enquête pourrait conduire à la fermeture du terminal MP2", a-t-il dit.
L'activité de la compagnie serait également menacée par un projet de directive européenne visant à uniformiser les taxes imposées aux compagnies dans les aéroports publics, supprimant ainsi les avantages accordés dans les terminaux low cost. "Quand on achète ses avions 70 millions de dollars pièce, le baril de brut 100 dollars et qu'il faut encore payer les pilotes et les équipages, on ne peut pas reverser 20 euros de taxe par passager aux aéroports sur un prix de billet moyen de 40 euros", a souligné le dirigeant.
Michael Cawley devait ensuite se rendre à Nîmes, Carcassonne et La Rochelle, tandis que le patron de Ryanair, Michael O'Leary, portait le message le 9 mai en Allemagne où plusieurs aéroports sont aussi dans le collimateur de Bruxelles.
Le système de subvention sur la sellette
En 2008, la Cour européenne de justice avait annulé une décision de la Commission condamnant des avantages consentis par la région wallonne et l'aéroport de Charleroi à Ryanair. Mais Bruxelles enquête désormais sur des aides publiques accordées dans dix-huit aéroports en Europe où opère Ryanair, dont ceux de Marseille, Nîmes, Carcassonne, La Rochelle, Pau et Angoulême. Ces procédures menacent l'activité et les emplois de la compagnie, selon celle-ci. Ryanair demande donc la fin de cette "vendetta", évoquant des fermetures de lignes, voire de terminaux là où il assure l'essentiel de l'activité. "Marseille ne pourrait pas réussir sans Ryanair et l'enquête pourrait conduire à la fermeture du terminal MP2", a-t-il dit.
L'activité de la compagnie serait également menacée par un projet de directive européenne visant à uniformiser les taxes imposées aux compagnies dans les aéroports publics, supprimant ainsi les avantages accordés dans les terminaux low cost. "Quand on achète ses avions 70 millions de dollars pièce, le baril de brut 100 dollars et qu'il faut encore payer les pilotes et les équipages, on ne peut pas reverser 20 euros de taxe par passager aux aéroports sur un prix de billet moyen de 40 euros", a souligné le dirigeant.
Michael Cawley devait ensuite se rendre à Nîmes, Carcassonne et La Rochelle, tandis que le patron de Ryanair, Michael O'Leary, portait le message le 9 mai en Allemagne où plusieurs aéroports sont aussi dans le collimateur de Bruxelles.