S&P baisse la note de Finmeccanica
L'agence d'évaluation financière Standard and Poor's abaissé d'un cran la notation de la dette à long terme de Finmeccanica à "BBB-" contre "BBB". Pour elle, le profil de risque financier du groupe italien d'aéronautique et de défense "s'est détérioré en raison de résultats plus faibles et des mesures de restructuration dans certaines de ses divisions". Cette note est le dernier cran avant la catégorie des émetteurs spéculatifs et sa perspective est négative, ce qui signifie que Standard and Poor's envisage encore de la dégrader à moyen terme. La note à court terme a été en revanche confirmée à "A-3".
Problèmes internes et externes
L'agence a révisé à la baisse ses prévisions financières pour le groupe en raison de sa "faible performance, des problèmes dans certains processus de production et des dépassements de coûts de certains projets de ses divisions aéronautique et transport", a-t-elle souligné. De plus, les autres divisions du groupe sont affectées "par des retards de commandes et des volumes plus faibles", selon Standard and Poor's.
Confronté à des budgets de défense en baisse et aux difficultés de ses divisions aéronautique et transport, le groupe, qui a accusé une lourde perte de 324 millions d'euros sur les neuf premiers mois de l'année et a affiché de sombres perspectives, a annoncé le 15 novembre un plan de restructuration qui prévoit la cession d'un milliard d'euros d'actifs d'ici fin 2012 et la restructuration de la filiale aéronautique Alenia, où 750 emplois seront supprimés. Le groupe est aussi secoué par un scandale de corruption qui a poussé son président Pier Francesco Guarguaglini à la démission le 1er décembre dernier.
Problèmes internes et externes
L'agence a révisé à la baisse ses prévisions financières pour le groupe en raison de sa "faible performance, des problèmes dans certains processus de production et des dépassements de coûts de certains projets de ses divisions aéronautique et transport", a-t-elle souligné. De plus, les autres divisions du groupe sont affectées "par des retards de commandes et des volumes plus faibles", selon Standard and Poor's.
Confronté à des budgets de défense en baisse et aux difficultés de ses divisions aéronautique et transport, le groupe, qui a accusé une lourde perte de 324 millions d'euros sur les neuf premiers mois de l'année et a affiché de sombres perspectives, a annoncé le 15 novembre un plan de restructuration qui prévoit la cession d'un milliard d'euros d'actifs d'ici fin 2012 et la restructuration de la filiale aéronautique Alenia, où 750 emplois seront supprimés. Le groupe est aussi secoué par un scandale de corruption qui a poussé son président Pier Francesco Guarguaglini à la démission le 1er décembre dernier.
