"Nous avons décidé de faire évoluer cet événement généraliste pour le transformer en événement multispécialiste", a annoncé Alain Bagnaud, le directeur général de Reed Exhibitions, l'entreprise organisatrice de la SITL qui retrouve cette année sa dimension européenne en retournant au parc des expositions de Villepinte. Après avoir fait de sa journée ferroviaire un incontournable puis avoir ancré sur le marché son "maritime day", le salon SITL gagne du terrain dans le secteur très large de l'"overseas" en ajoutant deux thématiques de plus.
Le transport fluvial et les matières dangereuses devaient attirer cette année des exposants et des visiteurs supplémentaires. En outre, l'Afrique figurait également comme thématique pays.
"Le défi sécuritaire est devant nous"
Hervé Juvin, président d'Eurogroup Consulting, estime que la logistique devrait acquérir dans les prochaines années "une reconnaissance". Autre enjeu de taille, "la protection de l'environnement qui devrait peser de plus en plus". Il se dit également persuadé que "la dérégulation, c'est fini !". Il estime que le secteur s'achemine vers une "rerégulation". Enfin, raccrochant son propos aux derniers attentats qui venaient de se dérouler le jour-même à Bruxelles, il constatait que "le défi sécuritaire est devant nous". Un enjeu qui remet en question les progrès techniques les plus accomplis.
Le transport fluvial et les matières dangereuses devaient attirer cette année des exposants et des visiteurs supplémentaires. En outre, l'Afrique figurait également comme thématique pays.
"Le défi sécuritaire est devant nous"
Hervé Juvin, président d'Eurogroup Consulting, estime que la logistique devrait acquérir dans les prochaines années "une reconnaissance". Autre enjeu de taille, "la protection de l'environnement qui devrait peser de plus en plus". Il se dit également persuadé que "la dérégulation, c'est fini !". Il estime que le secteur s'achemine vers une "rerégulation". Enfin, raccrochant son propos aux derniers attentats qui venaient de se dérouler le jour-même à Bruxelles, il constatait que "le défi sécuritaire est devant nous". Un enjeu qui remet en question les progrès techniques les plus accomplis.
"La France doit être dans le top 5 mondial des ports"
Rappelant que "grâce à la réforme de 2008, les coûts de passage des ports français sont à égalité avec leurs concurrents", François Poupart, directeur général des Infrastructures, des Transports et de la Mer au ministère de l'Environnement, est convaincu que "la France doit être dans le top 5 mondial en matière portuaire". Et d'insister sur le fait que les ports de l'Hexagone peuvent accueillir des navires allant jusqu'à 18.000 boîtes. Il mentionne également les grands projets en matière d'infrastructures permettant de faciliter les opérations de pré et post-acheminements ainsi que les CCS facilitant les opérations de dédouanement. Selon François Poupart, "le numérique, c'est déjà de la logistique".
Quelques heures après, Alain Vidalies, le secrétaire d’État aux Transports, venait présenter le projet "France logistique 2025". La semaine s'achève le vendredi 25 mars sur la 16e édition des prix de l'innovation. Reste à savoir quels sont les aspects novateurs qui retiendront l'attention des membres du jury.