Le chiffre d'affaires du groupe SNCF a progressé de 3,8 % en 2017, à 33,51 milliards d'euros. La marge opérationnelle grimpe de son côté de 1,3 point à 13,7 %. La principale composante, SNCF Mobilités, a réalisé un chiffre d'affaires en hausse 4,3 % à 31,831 milliards d'euros. Voyages SNCF (longue distance et grande vitesse) progresse en particulier de 8,2 %, grâce notamment à l'ouverture des lignes à grande vitesse vers Strasbourg, Bordeaux et Rennes et au succès des services à bas coûts Ouigo.
"Ces résultats sont un signal positif pour l'avenir du ferroviaire dans notre pays", a commenté Guillaume Pepy, président du directoire. Il se réjouit en particulier d'"un rebond commercial qui est remarquable, honnêtement plus fort que prévu", avec des trafics en progression de 10 % pour les TGV et 4,7 % pour les TER. Il l'explique notamment par l'amélioration de la conjoncture, de nouvelles offres et "la politique commerciale qu'on a suivie depuis maintenant deux ou trois ans, qui est une politique de volume, une baisse des prix aussi : la baisse des prix, pour le TGV, c'est 7 % en trois ans, en panier moyen".
"Ces résultats sont un signal positif pour l'avenir du ferroviaire dans notre pays", a commenté Guillaume Pepy, président du directoire. Il se réjouit en particulier d'"un rebond commercial qui est remarquable, honnêtement plus fort que prévu", avec des trafics en progression de 10 % pour les TGV et 4,7 % pour les TER. Il l'explique notamment par l'amélioration de la conjoncture, de nouvelles offres et "la politique commerciale qu'on a suivie depuis maintenant deux ou trois ans, qui est une politique de volume, une baisse des prix aussi : la baisse des prix, pour le TGV, c'est 7 % en trois ans, en panier moyen".
"Un signal positif pour l'avenir du ferroviaire dans notre pays"
SNCF Mobilités a réalisé un résultat net récurrent de 895 millions d'euros, multiplié par 2,3 sur un an. Quelque 40 % de ces résultats sont reversés à SNCF Réseau sous forme de dividendes, 5 % sont reversés au personnel et "le reste, c'est des investissements qui sont utiles au client", a noté Guillaume Pepy.
SNCF Réseau a de son côté réalisé un chiffre d'affaires de 6,5 milliards d'euros (+ 0,9 %), dont 3,6 milliards viennent de péages payés par SNCF Mobilités, 0,3 milliard d'autres péages, 2 milliards de concours publics et 0,6 milliard d'autres prestations, a détaillé son PDG, Patrick Jeantet. SNCF Réseau affiche une perte nette récurrente inchangée, de 157 millions d'euros, tandis que sa célèbre dette s'est alourdie de 1,7 milliard d'euros en normes IFRS 2017, pour finir l'année à 46,6 milliards.
Belle croissance pour 2018
"Si on regarde bien le détail des chiffres, elle s'accroît en fait de 2,1 milliards de manière structurelle", a précisé Patrick Jeantet : l'effort de rénovation du réseau a en effet obligé à emprunter 1 milliard d'euros, auxquels s'ajoutent 1,1 milliard de frais financiers. Guillaume Pépy a d'ailleurs noté que "les résultats (de la SNCF), qui sont en nette amélioration, ne résolvent pas le problème structurel du financement du ferroviaire en France". Pour 2018, le patron de la SNCF s'attend à "une belle croissance", avec une hausse de chiffre d'affaires du groupe de plus de 3 %, avec une hausse du trafic TGV de 6 %. Hors effets d'un éventuel conflit social dur.