À Paris, la CGT-cheminots a recensé plus de 25.000 manifestants, partis vers 14 h 30 de la gare de l'Est en direction de Bastille pour rejoindre des milliers de fonctionnaires partis, eux, de Bercy. Les cheminots ont donné le ton à grand renfort de fumigènes, tambours, sifflets et musique rock. Bernard Thibault, qui dirigeait la CGT-Cheminots lors de la grande grève de 1995, était présent, comme l'actuel leader Philippe Martinez, qui a ensuite rejoint l'autre cortège. "Ces manifestations convergentes, c'est l'expression d'un besoin de service public de qualité dans tout le territoire", a-t-il souligné. À l'appel de leur intersyndicale (CGT, Unsa, Sud et CFDT), les cheminots protestent contre la volonté du gouvernement de réformer la SNCF par ordonnances, en transformant l'entreprise en société anonyme et abandonnant le statut de cheminots à l'embauche. "Le dernier qui a dit qu'il ne plierait pas, c'était Alain Juppé en 1995. Il a fini par plier. Demain ce sera Macron", assure Philippe Boutant, un agent de conduite de 52 ans, syndiqué CGT.
Côté fonctionnaires, les responsables des sept organisations syndicales (CGT, FO, FSU, CFTC, Solidaires, FA-FP et CFE-CGC) ayant appelé à la grève ont pris la tête du cortège parisien derrière une banderole unitaire : "pour la fonction publique, les salaires, l'emploi et le statut". "Aujourd'hui est un jour qui fera date", a affirmé Jean-Marc Canon, secrétaire général de la CGT Fonction publique, premier syndicat, s'appuyant sur "une progression de 40 % du nombre de manifestations" recensées en France par rapport à la précédente mobilisation du 10 octobre. Ce jour-là, ils étaient des centaines de milliers à défiler contre la suppression annoncée de 120.000 postes, le rétablissement du jour de carence et le gel des salaires. Depuis, l'exécutif a annoncé envisager un recours accru aux contractuels (agents non statutaires) et des plans de départs volontaires, ce qui fait craindre aux syndicats une fonction publique "morcelée" et "externalisée".
"La grève des contrôleurs aériens entraînait aussi des perturbations"
Près de 10.000 personnes ont notamment manifesté à Marseille, Nantes ou Lyon, 11.000 à Toulouse mais également 1.300 à Auch, 2.300 à Reims, 1.800 à Saint-Nazaire, 4.500 à Perpignan, selon les chiffres de la police. Partout, les fonctionnaires dont des personnels de la santé, étaient rejoints par des cheminots mais aussi des retraités et des jeunes, voire des avocats, opposés aux réformes qui les touchent.
Les cheminots se sont mis en grève davantage qu'attendu à l'appel de l'Unsa et Sud (2e et 3e), avec un taux de 35,4 % de grévistes selon la direction (à la prise de service). Avant même la grève en pointillé lancée le 3 avril pour trois mois, la journée était marquée par de fortes perturbations, notamment avec deux TGV sur cinq, un Transilien sur trois.
Face à ce test social d'envergure, le gouvernement affiche sa "très grande détermination à poursuivre les transformations", selon le porte-parole, Benjamin Griveaux. Quant aux fonctionnaires, des discussions sont prévues jusqu'à fin octobre, a rappelé le secrétaire d'État Olivier Dussopt.
La grève des contrôleurs aériens entraînait aussi des perturbations avec des vols annulés, à la veille d'une grève à Air France pour les salaires.
Côté fonctionnaires, les responsables des sept organisations syndicales (CGT, FO, FSU, CFTC, Solidaires, FA-FP et CFE-CGC) ayant appelé à la grève ont pris la tête du cortège parisien derrière une banderole unitaire : "pour la fonction publique, les salaires, l'emploi et le statut". "Aujourd'hui est un jour qui fera date", a affirmé Jean-Marc Canon, secrétaire général de la CGT Fonction publique, premier syndicat, s'appuyant sur "une progression de 40 % du nombre de manifestations" recensées en France par rapport à la précédente mobilisation du 10 octobre. Ce jour-là, ils étaient des centaines de milliers à défiler contre la suppression annoncée de 120.000 postes, le rétablissement du jour de carence et le gel des salaires. Depuis, l'exécutif a annoncé envisager un recours accru aux contractuels (agents non statutaires) et des plans de départs volontaires, ce qui fait craindre aux syndicats une fonction publique "morcelée" et "externalisée".
"La grève des contrôleurs aériens entraînait aussi des perturbations"
Près de 10.000 personnes ont notamment manifesté à Marseille, Nantes ou Lyon, 11.000 à Toulouse mais également 1.300 à Auch, 2.300 à Reims, 1.800 à Saint-Nazaire, 4.500 à Perpignan, selon les chiffres de la police. Partout, les fonctionnaires dont des personnels de la santé, étaient rejoints par des cheminots mais aussi des retraités et des jeunes, voire des avocats, opposés aux réformes qui les touchent.
Les cheminots se sont mis en grève davantage qu'attendu à l'appel de l'Unsa et Sud (2e et 3e), avec un taux de 35,4 % de grévistes selon la direction (à la prise de service). Avant même la grève en pointillé lancée le 3 avril pour trois mois, la journée était marquée par de fortes perturbations, notamment avec deux TGV sur cinq, un Transilien sur trois.
Face à ce test social d'envergure, le gouvernement affiche sa "très grande détermination à poursuivre les transformations", selon le porte-parole, Benjamin Griveaux. Quant aux fonctionnaires, des discussions sont prévues jusqu'à fin octobre, a rappelé le secrétaire d'État Olivier Dussopt.
La grève des contrôleurs aériens entraînait aussi des perturbations avec des vols annulés, à la veille d'une grève à Air France pour les salaires.