SNCM : cinq offres de reprise et deux lettre d'intention

Cinq offres de reprise et deux lettres d'intention ont été déposées pour la reprise de la SNCM, lundi 2 février, date butoir pour le dépôt des offres.
"Au terme du délai de remise des offres prolongé au 2 février 2015, cinq offres de reprise et deux lettres d'intention ont été reçues au total", ont fait savoir les administrateurs judiciaires de la SNCM. Ces derniers ont précisé qu'ils "vont poursuivre l'analyse de ces offres et lettres d'intention", ainsi que "les échanges avec les différents candidats".

Baja s'intéresse à toutes les lignes

Plusieurs repreneurs potentiels avaient confirmé lundi leur candidature. Ces offres émanent de la société américaine Baja Ferries, dirigée par le Français Daniel Berrebi, et de l'armateur et ancien président du port de Marseille, Christian Garin. L'entrepreneur corse Patrick Rocca, président du groupe éponyme, a quant à lui déposé une lettre d'intention.
L'offre de Baja Ferries prévoit la reprise des quatre lignes de la délégation de service public (DSP) pour assurer la continuité territoriale avec la Corse, ainsi que des lignes desservant le Maghreb. Sous pavillon français, elle prévoit également le maintien de "750 à 800 emplois" en CDI, contre 1.500 aujourd'hui, "à la seule condition que les contrats de travail soient entièrement remis à plat", selon son entourage.
Christian Garin, de son côté, a déposé une offre de "reprise partielle des actifs" de la compagnie maritime, portant sur six de ses navires sur huit, a-t-il déclaré. Son offre prévoit la mise en place de deux sociétés distinctes, une dédiée à la continuité territoriale avec la Corse, et une autre pour les activités en dehors de ce contrat de délégation de service public (DSP), notamment vers le Maghreb. "Dès que les conditions de pérennité de la DSP actuelle seront confirmées, nous envisageons de commander quatre nouveaux navires", a ajouté Christian Garin.
Patrick Rocca, dont le groupe est basé à Ajaccio, a quant à lui déposé une lettre d'intention, a-t-on déclaré dans son entourage.
Un comité d'entreprise doit avoir lieu mercredi 4 février, au cours duquel les offres seront présentées aux salariés. "Je ne vois pas ce qui peut sortir, à part des projets non viables ou des repreneurs pas sérieux", a estimé Frédéric Alpozzo, leader de la CGT à la SNCM, évoquant un "appel d’offres à prédateurs".
Toutes ces offres restent en outre suspendues au verdict de Bruxelles sur la double condamnation de la SNCM à rembourser un peu plus de 400 millions d'euros d'aides publiques jugées indûment perçues par les instances européennes.

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