
© V. G.
La SNCM a décidé de passer le navire grec qu'elle a affrété, le "El.Venizelos", sous pavillon français, lors du Conseil de surveillance qui s'est déroulé mercredi 17 avril à Paris, afin de discuter du projet industriel de l'entreprise.
Une location de longue durée
"Sur proposition du Directoire, le Conseil de surveillance a validé l'affrètement du "El.Venizelos" et décidé qu'il s'agirait d'un affrètement à temps permettant la francisation du pavillon et confirmant ainsi l'attachement de toute la compagnie au pavillon français de premier registre", a indiqué la compagnie. Mardi 16 avril, la CGT avait appelé à une seconde grève en quinze jours, protestant contre le fait que ce navire, affrété à l'armateur grec Anek Lines en remplacement du car-ferry "L'Île de Beauté", ne soit pas inscrit au pavillon français de premier registre. Sans cette inscription, le navire conservait son équipage de conduite grec - la SNCM ne fournissant que le personnel d'hôtellerie. Il pourra donc désormais être manœuvré par un équipage de marins français.
Le Conseil de surveillance a également abordé le plan stratégique d'entreprise, autre source de tension avec les organisations syndicales, qui avaient demandé, avec les représentants de l’État, que ce sujet soit à l'ordre du jour. L'actionnaire majoritaire - actuellement Veolia Transdev, filiale codétenue par Veolia et la Caisse des dépôts - avait en effet mis à l'arrêt le plan préparé par le PDG, Marc Dufour. Ce dernier prévoyait le renouvellement de la flotte nécessaire pour réduire les coûts de fonctionnement, en s'appuyant sur des opérateurs financiers extérieurs qui achèteraient les navires et les loueraient à la compagnie. Plusieurs "options" ont été présentées par l'actionnaire, "notamment celle intégrant le renouvellement de la flotte avec quatre" nouveaux navires proposés, indique la SNCM.
Une location de longue durée
"Sur proposition du Directoire, le Conseil de surveillance a validé l'affrètement du "El.Venizelos" et décidé qu'il s'agirait d'un affrètement à temps permettant la francisation du pavillon et confirmant ainsi l'attachement de toute la compagnie au pavillon français de premier registre", a indiqué la compagnie. Mardi 16 avril, la CGT avait appelé à une seconde grève en quinze jours, protestant contre le fait que ce navire, affrété à l'armateur grec Anek Lines en remplacement du car-ferry "L'Île de Beauté", ne soit pas inscrit au pavillon français de premier registre. Sans cette inscription, le navire conservait son équipage de conduite grec - la SNCM ne fournissant que le personnel d'hôtellerie. Il pourra donc désormais être manœuvré par un équipage de marins français.
Le Conseil de surveillance a également abordé le plan stratégique d'entreprise, autre source de tension avec les organisations syndicales, qui avaient demandé, avec les représentants de l’État, que ce sujet soit à l'ordre du jour. L'actionnaire majoritaire - actuellement Veolia Transdev, filiale codétenue par Veolia et la Caisse des dépôts - avait en effet mis à l'arrêt le plan préparé par le PDG, Marc Dufour. Ce dernier prévoyait le renouvellement de la flotte nécessaire pour réduire les coûts de fonctionnement, en s'appuyant sur des opérateurs financiers extérieurs qui achèteraient les navires et les loueraient à la compagnie. Plusieurs "options" ont été présentées par l'actionnaire, "notamment celle intégrant le renouvellement de la flotte avec quatre" nouveaux navires proposés, indique la SNCM.
"Renouvellement de la flotte avec quatre nouveaux navires"
Le représentant des actionnaires-salariés au Conseil de surveillance et délégué syndical CFE-CGC, Maurice Perrin, dit prendre "acte" de ces avancées. ""Les choses bougent. Rien n'est réglé, tout reste à faire", poursuit-il. Les syndicats et représentants de salariés s'inquiètent en effet de l'absence de plan d'affaires défini, alors que la société est en lice pour l'attribution de la prochaine délégation de service public (DSP) pour la desserte de la Corse pendant dix ans.
L'évolution de l'actionnariat n'a revanche pas été abordé, fait savoir Maurice Perrin. Veolia Environnement a en effet annoncé la reprise en direct des 66 % de la SNCM actuellement détenus par Veolia Transdev, une "remontée" là aussi contestée par les syndicats qui ne voient pas d'un bon œil le fait de devenir l'unique filiale transport de Veolia Environnement, spécialisé dans l'eau, l'énergie et la propreté. Avec cette remontée, Veolia se désengagerait en effet partiellement de Veolia Transdev au profit de la CDC.