
La CGT et le STC divergent sur la saolution de sauvegarde du service public Corse-continent ©Franck André
Les syndicats de marins de la SNCM ont manifesté vendredi 19 décembre à Ajaccio pour défendre le service public du transport entre la Corse et le continent, mais en ordre dispersé.
Quelque 150 marins de la CGT (majoritaire) accompagnés d'élus et de militants communistes se sont rassemblés devant la préfecture de région pour réclamer "la garantie de la continuité" de la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM) placée en redressement judiciaire le 28 novembre.
À l'issue de la réunion avec le préfet, l'élu communiste à l'Assemblée de Corse Michel Stefani a insisté sur la nécessité de "régulariser la participation de la Caisse des dépôts au capital de la SNCM". Sa délégation a demandé la tenue à Ajaccio d'une "table ronde", comme cela s'est déjà fait à Marseille à la préfecture de région "pour écarter le scénario catastrophe et garantir le service public de continuité territoriale".
L'Assemblée a annoncé qu'elle tiendrait en février une session spéciale sur l'avenir de la SNCM. "Nous n'accepterons pas d'être sacrifiés sur l'autel de la nouvelle privatisation qui s'annonce", a déclaré le délégué STC marins Alain Mosconi. Le STC, qui rejette toute idée de privatisation de la SNCM, a reçu le soutien des deux grandes formations nationalistes qui comptent des élus à l'Assemblée, Femu a Corsica et Corsica Libera. Pour Alain Mosconi, "le seul outil capable de répondre aux besoins des usagers" est une "compagnie maritime publique corse" appartenant intégralement à la CTC, du type Air Corsica pour le transport aérien.
Pierre LANFRANCHI
Quelque 150 marins de la CGT (majoritaire) accompagnés d'élus et de militants communistes se sont rassemblés devant la préfecture de région pour réclamer "la garantie de la continuité" de la Société nationale Corse Méditerranée (SNCM) placée en redressement judiciaire le 28 novembre.
À l'issue de la réunion avec le préfet, l'élu communiste à l'Assemblée de Corse Michel Stefani a insisté sur la nécessité de "régulariser la participation de la Caisse des dépôts au capital de la SNCM". Sa délégation a demandé la tenue à Ajaccio d'une "table ronde", comme cela s'est déjà fait à Marseille à la préfecture de région "pour écarter le scénario catastrophe et garantir le service public de continuité territoriale".
L'Assemblée a annoncé qu'elle tiendrait en février une session spéciale sur l'avenir de la SNCM. "Nous n'accepterons pas d'être sacrifiés sur l'autel de la nouvelle privatisation qui s'annonce", a déclaré le délégué STC marins Alain Mosconi. Le STC, qui rejette toute idée de privatisation de la SNCM, a reçu le soutien des deux grandes formations nationalistes qui comptent des élus à l'Assemblée, Femu a Corsica et Corsica Libera. Pour Alain Mosconi, "le seul outil capable de répondre aux besoins des usagers" est une "compagnie maritime publique corse" appartenant intégralement à la CTC, du type Air Corsica pour le transport aérien.
Pierre LANFRANCHI