Les chantiers navals STX de Saint-Nazaire se sont équipés d'un portique levage. Cet engin, rouge et blanc aux couleurs des chantiers, est le plus puissant déployé en Europe. Il va permettre de doubler la capacité de levage sur le chantier, qui va passer de 650 à 1.200 tonnes, ce qui doit diminuer de le temps de manœuvre pour la construction de paquebots, spécialité des chantiers de Saint-Nazaire. Il vient remplacer l'actuel portique qui datait de 1967.
"C'est un signe fort que nous envoyons, car sans portique, on ne fait pas de bateau", a souligné sur place Bertrand Ducharlat, responsable de l'outillage pour STX France, alors que parallèlement les chantiers développent depuis deux ans une politique de diversification vers l'éolien marin. Les opérations de levage de la poutre maîtresse de cet équipement ont démarré jeudi matin, au rythme de "500 mm toutes les 5 minutes" (60 cm/h), a expliqué Alban Moyon, chef de projet du "TGP" (Très Grand Portique, ndlr) pour STX.
30 % de temps de manœuvre gagné
La construction de l'ouvrage, entamée sur les chantiers de STX en Chine il y a trois ans, a été achevée à Saint-Nazaire. Les pieds, rayés de rouge et blanc, sont chinois, tandis que la majeure partie de l'ouvrage est de réalisation locale. Une fois la poutre soulevée à 55 mètres de haut avec les pieds, il faudra emboîter ces derniers dans les emplacements qui les attendent sur les "bogies", immenses chariots sur rail. Ces derniers permettront de déplacer le portique au-dessus de la cale de construction des navires, pour assembler les blocs pré-construits qui les constituent.
"C'est un signe fort que nous envoyons, car sans portique, on ne fait pas de bateau", a souligné sur place Bertrand Ducharlat, responsable de l'outillage pour STX France, alors que parallèlement les chantiers développent depuis deux ans une politique de diversification vers l'éolien marin. Les opérations de levage de la poutre maîtresse de cet équipement ont démarré jeudi matin, au rythme de "500 mm toutes les 5 minutes" (60 cm/h), a expliqué Alban Moyon, chef de projet du "TGP" (Très Grand Portique, ndlr) pour STX.
30 % de temps de manœuvre gagné
La construction de l'ouvrage, entamée sur les chantiers de STX en Chine il y a trois ans, a été achevée à Saint-Nazaire. Les pieds, rayés de rouge et blanc, sont chinois, tandis que la majeure partie de l'ouvrage est de réalisation locale. Une fois la poutre soulevée à 55 mètres de haut avec les pieds, il faudra emboîter ces derniers dans les emplacements qui les attendent sur les "bogies", immenses chariots sur rail. Ces derniers permettront de déplacer le portique au-dessus de la cale de construction des navires, pour assembler les blocs pré-construits qui les constituent.
"Deux fois moins de blocs devront être construits"
Autour des mêmes thèmes
Le doublement de la capacité de levage des blocs va permettre de réduire le nombre de tronçons à assembler, d'où un gain de temps et des économies. "Deux fois moins de blocs devront être construits" pour faire un navire, a souligné Bertrand Ducharlat alors que STX donné le coup d'envoi cet automne de la construction du plus gros paquebot du monde, un navire de classe "Oasis", pour l'armateur américain Royal Caribbean Cruises. Cela représente "30 % en moins de temps de manœuvre", a souligné Alban Moyon, "nous gagnons en productivité".
Au total, le nouveau portique mesurera 65 mètres de haut et sera doté de trois chariots de transport. Après les essais prévus début 2014, il doit entrer en service en mars pour la construction de l'"Oasis".