
Le chantier naval a en commande six paquebots pour MSC et cinq pour Royal Caribbean © STX France
En visite aux chantiers de Saint-Nazaire, le ministre de l'Économie a confirmé de nouvelles commandes génératrices d'emplois : celles de deux paquebots par MSC et l'annonce de la commande d'un troisième, pour un montant total de "plus de 3 milliards d'euros", deux navires "World Class" et la commande d'un cinquième navire de la classe "Meraviglia", propulsé au gaz naturel liquéfié (GNL).
Laurent Castaing, directeur général de STX France, s'est félicité d'"une nouvelle extraordinaire commande, à livrer en 2023". "Je tiens à préciser que j'ai d'abord refusé cette commande par manque de capacité industrielle", a-t-il annoncé. Par manque de capacité sur son site, STX a même dû sous-traiter plusieurs blocs des coques de ses derniers paquebots à un chantier polonais. Le ministre présidait à une cérémonie célébrant des jalons dans la construction des navires "Meraviglia" de la découpe de la première tôle de la coque d'un navire à la mise à flot d'un troisième. STX France fait travailler plus de 8.000 personnes, dont 2.900 salariés. L'entreprise a réalisé plus de 1.000 embauches en CDI depuis 2013.
Laurent Castaing, directeur général de STX France, s'est félicité d'"une nouvelle extraordinaire commande, à livrer en 2023". "Je tiens à préciser que j'ai d'abord refusé cette commande par manque de capacité industrielle", a-t-il annoncé. Par manque de capacité sur son site, STX a même dû sous-traiter plusieurs blocs des coques de ses derniers paquebots à un chantier polonais. Le ministre présidait à une cérémonie célébrant des jalons dans la construction des navires "Meraviglia" de la découpe de la première tôle de la coque d'un navire à la mise à flot d'un troisième. STX France fait travailler plus de 8.000 personnes, dont 2.900 salariés. L'entreprise a réalisé plus de 1.000 embauches en CDI depuis 2013.
"Vous allez récupérer le nom des Chantiers de l'Atlantique"
Au pied du "MSC Bellissima", deuxième navire de la série "Meraviglia" qui doit être remis à l'armateur italo-suisse en 2019, Bruno Le Maire a rappelé sa "promesse" : "Vous allez récupérer le nom des Chantiers de l'Atlantique, un beau nom, un nom prestigieux". L'annonce des nouvelles commandes porte à onze le nombre de paquebots à construire, dont six pour MSC. L'entreprise doit également livrer d'ici à 2022 cinq navires pour son autre client historique, l'armateur américain Royal Caribbean Cruise Line. STX France a déjà fabriqué 13 paquebots de la flotte MSC.
"Un accord solide"
Mis en vente en 2016 par son actionnaire majoritaire sud-coréen STX Offshore and Shipbuilding, le chantier naval n'est toujours pas passé dans les mains de son concurrent italien Fincantieri. Malgré un accord signé entre la France et l'Italie en septembre pour le rachat de 50 % du capital de STX France, les deux parties attendent toujours l'aval des autorités de la concurrence européennes.
Et la position du tout nouveau gouvernement de coalition entre le mouvement Cinq Etoiles et la Ligue du Nord, qui ont exprimé leur défiance à l'égard de l'Europe et des projets européens, reste source d'incertitude. Et certains syndicats de STX se sont inquiétés d'une éventuelle remise en cause de l'accord intergouvernemental depuis le regain de tensions entre Paris et Rome autour de la politique migratoire.
Bruno Le Maire s'est voulu rassurant : "c'est un accord solide. J'aurai un entretien dès la semaine prochaine avec mon homologue italien pour lui redire que cet accord est stratégique, qu'il dépasse les petites irritations du moment, qui passeront.