La Chine tentait toujours mardi 9 janvier de limiter les fuites d'hydrocarbures d'un pétrolier iranien en feu au large de ses côtes, à l'heure où les craintes d'une explosion et d'une marée noire persistent. Le pétrolier "Sanchi", avec 136.000 tonnes d'hydrocarbures légers (condensats) à son bord, a pris feu samedi 6 janvier suite à sa collision avec un vraquier chinois. L'accident s'est produit à environ 300 km à l'est de Shanghai. Le pétrolier, sous pavillon panaméen, est long de 274 mètres. Si la totalité de sa cargaison se déversait dans la mer, elle provoquerait une des pires marées noires des dernières décennies, selon des experts. Le ministère chinois des Transports a indiqué mardi à la mi-journée que le navire était toujours en proie aux flammes. "Avec le navire en feu, la plupart de ces condensats devraient se consumer et non se répandre dans l'eau", a estimé l'association de défense de l'environnement Greenpeace. "Toutefois, si le navire coule avant la combustion totale des hydrocarbures, les opérations de nettoyage seront extrêmement compliquées". Le ministère chinois des Affaires étrangères a indiqué lundi soir que des navires de nettoyage avaient été dépêchés sur le lieu de l'accident afin d'éviter "tout autre désastre" lié aux fuites d'hydrocarbures. L'équipage du pétrolier comptait 30 Iraniens et deux Bangladais, tous portés disparus. La Chine a annoncé mardi avoir étendu la zone dans laquelle elle tente de secourir les marins.
Treize navires spécialisés "mènent des recherches ininterrompues dans une zone de 3.000 km2" autour du pétrolier, malgré la puissance des précipitations, du vent et des vagues. Le pétrolier présente cependant "un risque d'explosion ou de naufrage, et les émanations toxiques sont nocives pour le personnel de secours présent sur les lieux", a souligné le ministère des Transports. Selon une "évaluation préliminaire", un corps repêché lundi serait bien celui d'un marin du navire iranien, d'après la même source. Le pétrolier appartient à la National Iranian Tanker Company (NITC), l'opérateur administrant la flotte de navires pétroliers de l'Iran, a indiqué le ministère iranien du Pétrole. Il acheminait des produits à la société sud-coréenne Hanwha Total (coentreprise entre le français Total et le conglomérat sud-coréen Hanwha). Le vraquier chinois naviguait, lui, sous pavillon hongkongais et transportait 64.000 tonnes de céréales américaines vers la Chine. Ses 21 membres d'équipage chinois ont été secourus.
Treize navires spécialisés "mènent des recherches ininterrompues dans une zone de 3.000 km2" autour du pétrolier, malgré la puissance des précipitations, du vent et des vagues. Le pétrolier présente cependant "un risque d'explosion ou de naufrage, et les émanations toxiques sont nocives pour le personnel de secours présent sur les lieux", a souligné le ministère des Transports. Selon une "évaluation préliminaire", un corps repêché lundi serait bien celui d'un marin du navire iranien, d'après la même source. Le pétrolier appartient à la National Iranian Tanker Company (NITC), l'opérateur administrant la flotte de navires pétroliers de l'Iran, a indiqué le ministère iranien du Pétrole. Il acheminait des produits à la société sud-coréenne Hanwha Total (coentreprise entre le français Total et le conglomérat sud-coréen Hanwha). Le vraquier chinois naviguait, lui, sous pavillon hongkongais et transportait 64.000 tonnes de céréales américaines vers la Chine. Ses 21 membres d'équipage chinois ont été secourus.