
© CFNR
Depuis sa création il y a cinquante ans, le Consortium des voies navigables de l’Est et du Sud-Est se faisait avec plus ou moins de visibilité le porte-parole des acteurs socio-économiques en faveur du développement de la voie fluviale dans l’Est de la France. Sa position consensuelle tenait bien tant que la perspective de réaliser une infrastructure restait lointaine. Or le débat public «Saône-Moselle/Saône-Rhin» qui s’annonce en 2013 sur l’opportunité de créer une liaison d’interconnexion entre les grands bassins européens change la donne.
Un atout international
Le Consortium siège aux comités de technique et de pilotage de la préparation du débat, aux côtés de l’association Seine-Moselle-Rhône dont la préférence pour la liaison Saône-Moselle ne fait pas de doutes. «On se trouvait dans la situation d’une structure qui défend clairement un des deux projets et d’une autre qui est neutre. Cela pose problème», souligne un membre du bureau du Consortium. Cette situation laissait également seule promotrice explicite de Saône-Rhin la valeureuse association Saône-Rhin-Europe de Franche-Comté, membre du Consortium, qui pâtit cependant de l’indifférence ou de l’opposition d’élus de sa région.
Désormais la position est assumée : le Consortium va promouvoir «de façon explicite» la branche Saône-Rhin. En mettant en avant l’atout international : «Cette liaison représente l’opportunité pour tout le Rhin supérieur de se doter d’une infrastructure majeure en phase avec l’impératif de développement durable», souligne le membre du bureau. Deux des cinq vice-présidences sont occupées désormais par des représentants du Land du Bade-Wurtemberg et du canton de Bâle-ville.
Pour accroître sa visibilité, l’association a porté à sa présidence Philippe Richert, le ministre président de la Région Alsace. Son prédécesseur Bernard Bentz, représentant la CCI Sud-Alsace-Mulhouse, devient le président délégué. Philippe Richert s’est d’emblée attaché à jouer l’apaisement, soulignant son refus de «jouer l’un (des projets) contre l’autre» et appelant à ne pas «se perdre en querelles picrocholines».
Reste à savoir comment réagiront les membres lorrains, attachés à Saône-Moselle. Ils n’ont pas obtenu leur reconduction à l’une des vice-présidences du Consortium. Peut-être un premier pas vers leur sortie.
Un atout international
Le Consortium siège aux comités de technique et de pilotage de la préparation du débat, aux côtés de l’association Seine-Moselle-Rhône dont la préférence pour la liaison Saône-Moselle ne fait pas de doutes. «On se trouvait dans la situation d’une structure qui défend clairement un des deux projets et d’une autre qui est neutre. Cela pose problème», souligne un membre du bureau du Consortium. Cette situation laissait également seule promotrice explicite de Saône-Rhin la valeureuse association Saône-Rhin-Europe de Franche-Comté, membre du Consortium, qui pâtit cependant de l’indifférence ou de l’opposition d’élus de sa région.
Désormais la position est assumée : le Consortium va promouvoir «de façon explicite» la branche Saône-Rhin. En mettant en avant l’atout international : «Cette liaison représente l’opportunité pour tout le Rhin supérieur de se doter d’une infrastructure majeure en phase avec l’impératif de développement durable», souligne le membre du bureau. Deux des cinq vice-présidences sont occupées désormais par des représentants du Land du Bade-Wurtemberg et du canton de Bâle-ville.
Pour accroître sa visibilité, l’association a porté à sa présidence Philippe Richert, le ministre président de la Région Alsace. Son prédécesseur Bernard Bentz, représentant la CCI Sud-Alsace-Mulhouse, devient le président délégué. Philippe Richert s’est d’emblée attaché à jouer l’apaisement, soulignant son refus de «jouer l’un (des projets) contre l’autre» et appelant à ne pas «se perdre en querelles picrocholines».
Reste à savoir comment réagiront les membres lorrains, attachés à Saône-Moselle. Ils n’ont pas obtenu leur reconduction à l’une des vice-présidences du Consortium. Peut-être un premier pas vers leur sortie.