
© Renault Trucks
Transporteurs et chargeurs d’Alsace se félicitent de la décision de renoncer à l’expérimentation régionale de trois mois de l’Écotaxe, qui aurait dû débuter le 20 avril. L’URTA (FNTR Alsace) et les représentations régionales de TLF et OTRE se rejoignent pour saluer la montée au créneau des élus alsaciens, "pour une fois". Ils répètent depuis longtemps que l’expérimentation aurait placé les transporteurs régionaux en situation d’inégalité face à leurs confrères.
Elles sont rejointes par l’Association des chargeurs et usagers des transports d’Alsace (Acuta) qui estime que "l’application ne pouvait se faire qu’au détriment de l’économie régionale". Mais l’Acuta souligne que le fond du problème n’a pas changé de son point de vue, à savoir l’augmentation des coûts de transport par effet de la répercussion qui grèverait la compétitivité de toute la chaîne en aval. "Les industriels confrontés à une concurrence internationale à l’export devront rogner leurs marges, ils absorberont la majoration des frais de transport sans pouvoir l’inclure dans leurs prix de vente. Pour les produits de consommation courante, les prix de vente seront immanquablement impactés", prédit l’association.
Concernant la répercussion, "il aurait été plus judicieux de laisser aux prestataires le soin de gérer leurs coûts, comme ils le font à chaque augmentation des tarifs de péages autoroutiers. Le fait de l’inscrire dans un texte de loi n’empêchera pas les négociations commerciales entre prestataires et bénéficiaires, mais il compliquera la gestion de tous", poursuit l’Acuta.
Les chargeurs proposent la création d’un observatoire de l’Écotaxe en Alsace, sur le modèle de celui de Rhône-Alpes.
Elles sont rejointes par l’Association des chargeurs et usagers des transports d’Alsace (Acuta) qui estime que "l’application ne pouvait se faire qu’au détriment de l’économie régionale". Mais l’Acuta souligne que le fond du problème n’a pas changé de son point de vue, à savoir l’augmentation des coûts de transport par effet de la répercussion qui grèverait la compétitivité de toute la chaîne en aval. "Les industriels confrontés à une concurrence internationale à l’export devront rogner leurs marges, ils absorberont la majoration des frais de transport sans pouvoir l’inclure dans leurs prix de vente. Pour les produits de consommation courante, les prix de vente seront immanquablement impactés", prédit l’association.
Concernant la répercussion, "il aurait été plus judicieux de laisser aux prestataires le soin de gérer leurs coûts, comme ils le font à chaque augmentation des tarifs de péages autoroutiers. Le fait de l’inscrire dans un texte de loi n’empêchera pas les négociations commerciales entre prestataires et bénéficiaires, mais il compliquera la gestion de tous", poursuit l’Acuta.
Les chargeurs proposent la création d’un observatoire de l’Écotaxe en Alsace, sur le modèle de celui de Rhône-Alpes.