
Schlumberger et Cameron annoncent un chiffre d'affaires combiné de 59 milliards de dollars © Schlumberger
Schlumberger, a annoncé l'acquisition de Cameron pour 14,8 milliards de dollars (près de 13 milliards d'euros). La reprise par le numéro un mondial du secteur parapétrolier de l'équipementier américain se réalise dans un contexte difficile pour le secteur. "Le moment choisi pour cette transaction permettra à la société issue du rapprochement d'être positionnée de façon optimale lorsque le marché rebondira", a affirmé Paal Kibsgaard, PDG de Schlumberger.
Cameron est essentiellement un groupe industriel, qui fabrique des vannes et des systèmes de contrôle des flux pour l'industrie pétrolière, alors que Schlumberger est surtout présent dans les services, avec des technologies destinées au forage de puits pétrolier ou à la construction de plateformes.
Réduction des investissements
L'opération créera une société présente sur l'ensemble des systèmes de forage et de production d'hydrocarbures, avec un chiffre d'affaires combiné de 59 milliards de dollars, affirment les deux groupes.
"Avec le niveau plus faible des prix du pétrole, les sociétés de services pétroliers qui proposent des technologies innovantes et une plus grande intégration, tout en améliorant l'efficacité – une demande croissante de la part de nos clients –, auront une performance meilleure que la moyenne du marché", analyse Paal Kibsgaard.
Les cours du pétrole ont perdu 60 % entre juin 2014 et janvier 2015 avant de se redresser quelque peu. Mais depuis juillet, ils chutent à nouveau, plombés par une offre surabondante et les craintes concernant la croissance des économies émergentes.
Dans ce contexte, les compagnies pétrolières taillent dans leurs investissements, en reportant de nombreux projets d'exploration. Elles cherchent aussi à réduire les prix de leurs fournisseurs, qui s'étaient envolés ces dernières années, en particulier dans le secteur du forage offshore.
Cameron est essentiellement un groupe industriel, qui fabrique des vannes et des systèmes de contrôle des flux pour l'industrie pétrolière, alors que Schlumberger est surtout présent dans les services, avec des technologies destinées au forage de puits pétrolier ou à la construction de plateformes.
Réduction des investissements
L'opération créera une société présente sur l'ensemble des systèmes de forage et de production d'hydrocarbures, avec un chiffre d'affaires combiné de 59 milliards de dollars, affirment les deux groupes.
"Avec le niveau plus faible des prix du pétrole, les sociétés de services pétroliers qui proposent des technologies innovantes et une plus grande intégration, tout en améliorant l'efficacité – une demande croissante de la part de nos clients –, auront une performance meilleure que la moyenne du marché", analyse Paal Kibsgaard.
Les cours du pétrole ont perdu 60 % entre juin 2014 et janvier 2015 avant de se redresser quelque peu. Mais depuis juillet, ils chutent à nouveau, plombés par une offre surabondante et les craintes concernant la croissance des économies émergentes.
Dans ce contexte, les compagnies pétrolières taillent dans leurs investissements, en reportant de nombreux projets d'exploration. Elles cherchent aussi à réduire les prix de leurs fournisseurs, qui s'étaient envolés ces dernières années, en particulier dans le secteur du forage offshore.