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"Le Parisien" a été condamné pour avoir diffamé le comité d'entreprise et un ancien responsable syndical de SeaFrance. Le journal a été condamné pour un passage d'un article paru en janvier 2012, affirmant que le comité d'entreprise (CE) de l'ex-compagnie transmanche envisageait de donner de l'argent à une association occupant un immeuble propriété de Didier Cappelle, alors secrétaire du syndicat CFDT Maritime Nord. La directrice de la publication a été condamnée par le tribunal correctionnel de Paris à une amende de 500 euros, deux journalistes à la même peine, mais avec sursis. Les trois prévenus ont aussi été condamnés solidairement à verser 1.000 euros de dommages et intérêts au CE d'une part et à Didier Cappelle d'autre part, et 2.000 euros pour les frais de justice à chacune de ces deux parties civiles.
Les poursuites visant le reste de ce même article ont échoué, tout comme celles engagées contre un autre article paru dix jours plus tôt dans "Le Parisien", et d'autres publiés par "Libération" et "Le Figaro" sur leurs sites internet.
De nombreuses procédures en diffamation avaient déjà été engagées par Didier Cappelle et Éric Vercoutre, ancien secrétaire général du CE, perdues pour la plupart, hormis une contre le "Nouvel Observateur" en octobre. Ils ont notamment poursuivi l'ancien secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, qui a été relaxé. Le syndicat Maritime Nord a été radié en 2012 de la CFDT. En novembre 2013, les deux syndicalistes ont été mis en examen à Lille pour abus de confiance dans une affaire liée aux comptes du CE de SeaFrance.
Les poursuites visant le reste de ce même article ont échoué, tout comme celles engagées contre un autre article paru dix jours plus tôt dans "Le Parisien", et d'autres publiés par "Libération" et "Le Figaro" sur leurs sites internet.
De nombreuses procédures en diffamation avaient déjà été engagées par Didier Cappelle et Éric Vercoutre, ancien secrétaire général du CE, perdues pour la plupart, hormis une contre le "Nouvel Observateur" en octobre. Ils ont notamment poursuivi l'ancien secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, qui a été relaxé. Le syndicat Maritime Nord a été radié en 2012 de la CFDT. En novembre 2013, les deux syndicalistes ont été mis en examen à Lille pour abus de confiance dans une affaire liée aux comptes du CE de SeaFrance.