
© ÉRIC HOURI
La CFDT va déposer une assignation en référé d'heure à heure (une procédure d'urgence) devant le TGI de Paris avec astreinte d'un million d'euros par jour à l'encontre de chacun, contre ce qu'elle estime être un "lock-out" (verrouillage, NDLR), selon Me Brun, qui dénonce une "politique de la terre brûlée". Malgré la liquidation judiciaire avec poursuite de l'activité jusqu'au 28 janvier décidée le 16 novembre par le tribunal de commerce de Paris, les quatre ferries de la compagnie sont toujours bloqués à quai sur décision des administrateurs judiciaires. Le 15 novembre, SeaFrance avait décidé de laisser ses bateaux à quai, disant craindre pour la sécurité des passagers et du personnel, alors que certains syndicalistes avaient menacé de faire couler des navires. Les administrateurs judiciaires désormais à la tête de la société ont décidé de prolonger la mesure "tant que des doutes subsisteront sur la sécurité des expéditions maritimes".
"Manifestement, on est en train de mener la politique de la terre brûlée", a estimé Me Brun, fustigeant la "décision de bloquer l'activité de SeaFrance avec la complicité de l’État français". Selon lui, la décision de ne pas faire reprendre la mer aux bateaux a été prise car cela "coûte moins cher de ne pas faire travailler" les salariés de la compagnie. Jugeant "scandaleux, révoltant" le fait de ne pas laisser repartir les bateaux, alors que, soutient-il, la trésorerie permet de faire fonctionner SeaFrance pendant deux mois, Me Brun a estimé que "SeaFrance n'est pas au-dessus des lois". "Pour fonctionner encore deux mois, il faut de la trésorerie. Si les navires restent à quai, il n'y a pas de trésorerie", avait souligné l'avocat le 16 novembre.
"Manifestement, on est en train de mener la politique de la terre brûlée", a estimé Me Brun, fustigeant la "décision de bloquer l'activité de SeaFrance avec la complicité de l’État français". Selon lui, la décision de ne pas faire reprendre la mer aux bateaux a été prise car cela "coûte moins cher de ne pas faire travailler" les salariés de la compagnie. Jugeant "scandaleux, révoltant" le fait de ne pas laisser repartir les bateaux, alors que, soutient-il, la trésorerie permet de faire fonctionner SeaFrance pendant deux mois, Me Brun a estimé que "SeaFrance n'est pas au-dessus des lois". "Pour fonctionner encore deux mois, il faut de la trésorerie. Si les navires restent à quai, il n'y a pas de trésorerie", avait souligné l'avocat le 16 novembre.