
© SEAFRANCE
Thierry Mariani a rencontré les porteurs du projet de coopérative de SeaFrance. "Jusqu'à vendredi, je vais me consacrer essentiellement à ce dossier pour explorer toutes les pistes", a promis le ministre à l'issue d'une réunion de trois quarts d'heure à l'aéroport de Calais, sans s'engager sur un soutien financier du gouvernement à cette initiative de la CFDT, syndicat majoritaire de SeaFrance. "Aujourd'hui, on est dans une situation où le dossier est devant le tribunal de commerce, où on n'a pas totalement les mains libres, où on a un certain nombre de règles à respecter au niveau européen et où je ne peux pas garantir de manière évidente un succès", a-t-il souligné.
«Il reste deux semaines»
La Commission européenne a opposé le 24 octobre son veto à un plan de recapitalisation de SeaFrance par la SNCF, estimant que cette aide indirecte de l’État est contraire aux règles de la concurrence. La France va déposer un recours contre cette décision, mais la procédure prendra de nombreux mois. En attendant, SeaFrance, qui emploie 880 personnes en CDI à Calais, a été placé en liquidation judiciaire avec poursuite de l'activité jusqu'au 28 janvier. De nouvelles offres de reprise doivent être déposées avant le 12 décembre.
"Il nous reste deux semaines (...) je répète, on va essayer d'explorer toutes les voies possibles", a assuré M. Mariani, tout en soulignant que la SNCF avait fait état d'"obstacles juridiques" à une participation financière à la Scop. La CFDT estime qu'elle a encore besoin de 35 millions d'euros pour financer son offre de reprise, qui maintiendrait la totalité des emplois. La Région Nord-Pas-de-Calais a déjà indiqué qu'elle était prête à apporter une aide de 10 millions d'euros. Depuis le 15 novembre, les quatre navires faisant la navette entre Calais et Douvres, en Grande-Bretagne, sont bloqués à quai, la direction affirmant craindre pour la sécurité. Une médiation pour faire repartir le trafic, entre la CFDT et les administrateurs judiciaires de SeaFrance, a échoué lundi soir.
«Il reste deux semaines»
La Commission européenne a opposé le 24 octobre son veto à un plan de recapitalisation de SeaFrance par la SNCF, estimant que cette aide indirecte de l’État est contraire aux règles de la concurrence. La France va déposer un recours contre cette décision, mais la procédure prendra de nombreux mois. En attendant, SeaFrance, qui emploie 880 personnes en CDI à Calais, a été placé en liquidation judiciaire avec poursuite de l'activité jusqu'au 28 janvier. De nouvelles offres de reprise doivent être déposées avant le 12 décembre.
"Il nous reste deux semaines (...) je répète, on va essayer d'explorer toutes les voies possibles", a assuré M. Mariani, tout en soulignant que la SNCF avait fait état d'"obstacles juridiques" à une participation financière à la Scop. La CFDT estime qu'elle a encore besoin de 35 millions d'euros pour financer son offre de reprise, qui maintiendrait la totalité des emplois. La Région Nord-Pas-de-Calais a déjà indiqué qu'elle était prête à apporter une aide de 10 millions d'euros. Depuis le 15 novembre, les quatre navires faisant la navette entre Calais et Douvres, en Grande-Bretagne, sont bloqués à quai, la direction affirmant craindre pour la sécurité. Une médiation pour faire repartir le trafic, entre la CFDT et les administrateurs judiciaires de SeaFrance, a échoué lundi soir.