
© SeaFrance
La décision pour la reprise des actifs de SeaFrance a été repoussée au 29 mai. Le délibéré du juge-commissaire, attendue le 21 mai, a été décalé d'une semaine "afin d'analyser la qualité des offres et les risques éventuels", a expliqué une source proche du dossier.
Trois offres ont été déposées le 10 mai auprès du tribunal, la plus importante venant du groupe Eurotunnel qui propose 65 millions d'euros pour reprendre la globalité des actifs corporels et incorporels de SeaFrance. Il s'agit notamment des "trois navires, des bâtiments, des comptoirs détenus en Angleterre, les stocks d'huile et de fuel et les ordinateurs", a déclaré l'avocat des salariés de SeaFrance, Me Jacques Tellache.
SeaFrance, qui employait 880 personnes en France et 130 au Royaume-Uni, exploitait quatre navires entre Calais et Douvres, dont trois - le "Berlioz", le "Rodin" et le "Nord-Pas-de-Calais" - qui lui appartenaient. Ces derniers avaient été estimés à une valeur entre 150 à 200 millions d'euros.
Trois offres ont été déposées le 10 mai auprès du tribunal, la plus importante venant du groupe Eurotunnel qui propose 65 millions d'euros pour reprendre la globalité des actifs corporels et incorporels de SeaFrance. Il s'agit notamment des "trois navires, des bâtiments, des comptoirs détenus en Angleterre, les stocks d'huile et de fuel et les ordinateurs", a déclaré l'avocat des salariés de SeaFrance, Me Jacques Tellache.
SeaFrance, qui employait 880 personnes en France et 130 au Royaume-Uni, exploitait quatre navires entre Calais et Douvres, dont trois - le "Berlioz", le "Rodin" et le "Nord-Pas-de-Calais" - qui lui appartenaient. Ces derniers avaient été estimés à une valeur entre 150 à 200 millions d'euros.
"Une semaine supplémentaire pour analyser les risques éventuels"
Deuxième offre, celle du consortium Louis-Dreyfus/DFDS qui propose 30 millions d'euros pour le navire "Berlioz" ou 25 millions pour le "Rodin", si le juge-commissaire ne lui autorise l'acquisition que d'un seul navire, selon une source proche du dossier. Louis-Dreyfus/DFDS a également proposé d'acheter les deux navires ensemble pour 50 millions d'euros, selon la même source. Le consortium exploite deux navires sur la ligne Calais-Douvres, sur laquelle opérait SeaFrance, où elle emploie au total 300 personnes "essentiellement" des ex-SeaFrance.
Stena Line intéressé par le "Rodin"
La troisième offre est celle du groupe suédois Stena Line qui souhaite acquérir un seul navire, le "Rodin", pour la somme de 30 millions d'euros.