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Le gouvernement va aider les salariés de SeaFrance à financer une coopérative ouvrière (Scop) pour reprendre l'entreprise, a annoncé lundi 2 janvier la ministre de l'Écologie et des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet, la veille de la décision judiciaire concernant cette reprise. "Ce matin le gouvernement a décidé de soutenir le projet de Scop du mieux des moyens de l'État", a déclaré la ministre, à l'issue d'une réunion à l'Élysée. Le gouvernement propose d'utiliser les indemnités que percevraient les salariés de la compagnie transmanche en liquidation judiciaire en cas de cessation d'activité pour financer cette Scop, a expliqué la ministre.
Rappelant que les collectivités locales ont proposé de s'engager dans le projet à hauteur de 12 millions d'euros, la ministre a indiqué que l'ensemble des fonds ainsi rassemblés permettrait de "couvrir" les besoins nécessaires à la création de la Scop, à savoir "40 à 50 millions d'euros". "Nous recherchons des solutions pragmatiques dans un contexte juridique contraint", a déclaré la ministre, ajoutant que les salariés de SeaFrance avaient désormais "leur destin entre leurs mains". "Libre à eux de créer ou pas la Scop", a-t-elle dit.
"Rien n'empêche un début de fonctionnement de la Scop avec deux bateaux" sur les quatre que compte SeaFrance, a précisé de son côté Thierry Mariani. "Ce qui nous intéresse désormais, a poursuivi le ministre en charge des Transports, c'est d'accélérer le versement des indemnités pour donner cette chance à cette Scop, seul projet déposé".
Le projet de coopérative ouvrière est la seule offre en lice pour reprendre SeaFrance, filiale de la SNCF qui emploie 880 personnes en CDI à Calais, et génère au moins autant d'emplois indirects. Mais il n'est pas financé, alors que le syndicat majoritaire CFDT estime qu'il faudrait au moins 50 millions d'euros pour le relancer.
Nicolas Sarkozy avait réuni lundi matin à l'Élysée les ministres concernés par le dossier, alors que le tribunal de commerce de Paris doit statuer aujourd'hui (le 3 janvier) sur l'offre de reprise de la Scop.
La CFDT a affiché une satisfaction prudente après ces annonces. "Nous sommes bien évidemment satisfaits de cette proposition, mais nous attendons de savoir exactement ce qu'il y a dedans. Si les propos sont suivis d'effet, ce serait un retournement de situation incroyable", a déclaré le secrétaire du comité d'entreprise de SeaFrance, Éric Vercoutre.
Rappelant que les collectivités locales ont proposé de s'engager dans le projet à hauteur de 12 millions d'euros, la ministre a indiqué que l'ensemble des fonds ainsi rassemblés permettrait de "couvrir" les besoins nécessaires à la création de la Scop, à savoir "40 à 50 millions d'euros". "Nous recherchons des solutions pragmatiques dans un contexte juridique contraint", a déclaré la ministre, ajoutant que les salariés de SeaFrance avaient désormais "leur destin entre leurs mains". "Libre à eux de créer ou pas la Scop", a-t-elle dit.
"Rien n'empêche un début de fonctionnement de la Scop avec deux bateaux" sur les quatre que compte SeaFrance, a précisé de son côté Thierry Mariani. "Ce qui nous intéresse désormais, a poursuivi le ministre en charge des Transports, c'est d'accélérer le versement des indemnités pour donner cette chance à cette Scop, seul projet déposé".
Le projet de coopérative ouvrière est la seule offre en lice pour reprendre SeaFrance, filiale de la SNCF qui emploie 880 personnes en CDI à Calais, et génère au moins autant d'emplois indirects. Mais il n'est pas financé, alors que le syndicat majoritaire CFDT estime qu'il faudrait au moins 50 millions d'euros pour le relancer.
Nicolas Sarkozy avait réuni lundi matin à l'Élysée les ministres concernés par le dossier, alors que le tribunal de commerce de Paris doit statuer aujourd'hui (le 3 janvier) sur l'offre de reprise de la Scop.
La CFDT a affiché une satisfaction prudente après ces annonces. "Nous sommes bien évidemment satisfaits de cette proposition, mais nous attendons de savoir exactement ce qu'il y a dedans. Si les propos sont suivis d'effet, ce serait un retournement de situation incroyable", a déclaré le secrétaire du comité d'entreprise de SeaFrance, Éric Vercoutre.