
© SEAFRANCE
Une table ronde a lieu aujourd'hui au ministère des Transports sur le dossier SeaFrance. Cette table ronde réunira le cabinet du secrétaire d’État aux Transports, Thierry Mariani, la SNCF, actionnaire de la compagnie, la région Nord-Pas-de-Calais et le syndicat CFDT, porteur du projet de reprise par une Société coopérative et participative (SCOP).
Le secrétaire général de la CFDT Maritime, Didier Cappelle, a affirmé que d'ici-là les salariés de Seafrance demandaient "poliment une position plus ferme du ministre Thierry Mariani en faveur de la reprise d'activité de la compagnie".
«Double peine pour la compagnie»
Malgré la liquidation judiciaire avec poursuite de l'activité jusqu'au 28 janvier décidée le 16 novembre par le tribunal de commerce de Paris, les quatre ferries de la compagnie sont en effet toujours à quai sur décision des administrateurs judiciaires, qui invoquent des risques pour la sécurité.
Selon l'avocate de la CFDT, Me Nathalie Campagnollo, cet arrêt forcé "fait perdre chaque jour à SeaFrance près de 800.000 euros entre les pertes de recettes et les remboursements qu'elle doit verser aux concurrents qui doivent assurer le transport à sa place". Cela "retarde également l'entretien obligatoire des navires", a-t-elle souligné, fustigeant cette "double peine" pour la compagnie déjà mal en point.
Elle a également fait état de la nomination du médiateur Daniel Schlesinger, comme décidé mardi par le juge des référés du tribunal de Paris, avec pour objectif de déterminer si les conditions d'une reprise de l'activité de SeaFrance étaient réunies. "Nous souhaitons qu'il puisse tenir une réunion le plus rapidement possible avec les parties", a souligné l'avocate.
Le secrétaire général de la CFDT Maritime, Didier Cappelle, a affirmé que d'ici-là les salariés de Seafrance demandaient "poliment une position plus ferme du ministre Thierry Mariani en faveur de la reprise d'activité de la compagnie".
«Double peine pour la compagnie»
Malgré la liquidation judiciaire avec poursuite de l'activité jusqu'au 28 janvier décidée le 16 novembre par le tribunal de commerce de Paris, les quatre ferries de la compagnie sont en effet toujours à quai sur décision des administrateurs judiciaires, qui invoquent des risques pour la sécurité.
Selon l'avocate de la CFDT, Me Nathalie Campagnollo, cet arrêt forcé "fait perdre chaque jour à SeaFrance près de 800.000 euros entre les pertes de recettes et les remboursements qu'elle doit verser aux concurrents qui doivent assurer le transport à sa place". Cela "retarde également l'entretien obligatoire des navires", a-t-elle souligné, fustigeant cette "double peine" pour la compagnie déjà mal en point.
Elle a également fait état de la nomination du médiateur Daniel Schlesinger, comme décidé mardi par le juge des référés du tribunal de Paris, avec pour objectif de déterminer si les conditions d'une reprise de l'activité de SeaFrance étaient réunies. "Nous souhaitons qu'il puisse tenir une réunion le plus rapidement possible avec les parties", a souligné l'avocate.