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En réaction aux retards constatés sur le Seayard Terminal de Fos 2XL, les transporteurs routiers adhérents de la FNTR Provence-Alpes-Côte d'Azur et de TLF Méditerranée ont décidé d'imposer une surcharge forfaitaire à leurs donneurs d'ordre. Ils menacent aussi d'aller jusqu'au blocage dudit terminal. La décision a été prise à l'issue d'une réunion qui s'est tenue vendredi 30 mars entre les adhérents locaux des deux principales fédérations professionnelles du secteur, qui représentent la quasi totalité des entreprises de transport routier.
Dès le lundi 2 avril, un supplément de 250 euros sera appliqué sur chaque opération de retrait ou de mise à quai d'un conteneur sur le terminal opéré par Seayard. Le manutentionnaire détenu en majorité par l'armateur MSC rencontre depuis deux semaines des difficultés dans la prise en charge des camions, qui seraient dues à des problèmes informatiques consécutifs à son déménagement sur 2XL. Ces dysfonctionnements ont causé ces derniers jours de longues files de véhicules sur les routes d'accès aux terminaux à conteneurs de Fos-sur-Mer. Las, les transporteurs routiers ont donc décidé de facturer le temps d'attente de leurs conducteurs, «cinq à six heures en moyenne», ce qu'ils ont énormément de mal à faire habituellement vu l'atomicité de ce marché.
Selon la déclaration commune des deux fédérations, aucun conteneur ne sera pris en charge en l'absence d'engagement écrit de paiement de cette surcharge exceptionnelle par le client.
Cette action n'est peut-être qu'une première étape vers un durcissement du conflit car le document précise que «si aucune amélioration n'est constatée sur le terminal d'ici la fin de la semaine prochaine, les transporteurs n'excluent pas la possibilité d'un blocage total du terminal Seayard» sous la forme de barrages.
«Les transporteurs paient seuls les conséquences des problèmes de Seayard, une société avec laquelle nous n'avons aucun lien contractuel», justifie Jean-Yves Astouin, président de la FNTR Paca. L'idée est donc de faire réagir le reste de la chaîne, chargeurs et armateurs, ou au minimum de ne pas supporter les conséquences économiques des ces «attentes insupportables». Les routiers, qui se plaignent d'un manque d'information de la part de Seayard dans cette affaire, espèrent provoquer une rencontre avec ce dernier, qui soit susceptible de déboucher sur un déblocage de la situation.
Lire aussi :
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Seayard Terminal : opération déminage à l'UMF
Dès le lundi 2 avril, un supplément de 250 euros sera appliqué sur chaque opération de retrait ou de mise à quai d'un conteneur sur le terminal opéré par Seayard. Le manutentionnaire détenu en majorité par l'armateur MSC rencontre depuis deux semaines des difficultés dans la prise en charge des camions, qui seraient dues à des problèmes informatiques consécutifs à son déménagement sur 2XL. Ces dysfonctionnements ont causé ces derniers jours de longues files de véhicules sur les routes d'accès aux terminaux à conteneurs de Fos-sur-Mer. Las, les transporteurs routiers ont donc décidé de facturer le temps d'attente de leurs conducteurs, «cinq à six heures en moyenne», ce qu'ils ont énormément de mal à faire habituellement vu l'atomicité de ce marché.
Selon la déclaration commune des deux fédérations, aucun conteneur ne sera pris en charge en l'absence d'engagement écrit de paiement de cette surcharge exceptionnelle par le client.
Cette action n'est peut-être qu'une première étape vers un durcissement du conflit car le document précise que «si aucune amélioration n'est constatée sur le terminal d'ici la fin de la semaine prochaine, les transporteurs n'excluent pas la possibilité d'un blocage total du terminal Seayard» sous la forme de barrages.
«Les transporteurs paient seuls les conséquences des problèmes de Seayard, une société avec laquelle nous n'avons aucun lien contractuel», justifie Jean-Yves Astouin, président de la FNTR Paca. L'idée est donc de faire réagir le reste de la chaîne, chargeurs et armateurs, ou au minimum de ne pas supporter les conséquences économiques des ces «attentes insupportables». Les routiers, qui se plaignent d'un manque d'information de la part de Seayard dans cette affaire, espèrent provoquer une rencontre avec ce dernier, qui soit susceptible de déboucher sur un déblocage de la situation.
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