Les principaux accès au Havre étaient toujours bloqués mercredi matin, sauf l'accès Nord. Sept barrages sont recensés dans la ville portuaire contre seize mardi. Ces points de blocages sont tenus par des salariés du privé et de la fonction publique de l'intersyndicale CGT-FO-Solidaires. Les dockers, mobilisés mardi, ne le sont pas mercredi, mais selon les manifestants ils doivent l'être à nouveau jeudi. Le conducteur d'un véhicule léger est mort sur une rocade après un accident vers 6 h 30 avec un poids lourd qui a emprunté la rocade à contresens. Il n'est "pas exclu" que cet accident ait un lien avec le blocage des principaux accès au Havre, a indiqué le procureur de la République du Havre, François Gosselin.
À Gonfreville-l'Orcher, près du Havre, l'accès à la raffinerie Total est toujours bloqué, de même qu'au Grand Quevilly, près de Rouen, l'accès au terminal pétrolier Rubis. À Gonfreville, "la production à l'intérieur de la raffinerie continue à des débits ralentis par les grévistes. Il n'y a aucun produit qui rentre ni qui sort", a indiqué mercredi Thierry Defresne, de la CGT de la raffinerie. Mardi soir, la préfecture a indiqué que des stations-service avaient été réapprovisionnées à la suite du week-end de la Pentecôte et de mouvements sociaux. À Caen, 218 camions bloquent toujours le périphérique entre les sorties 14 et 16. Et une opération escargot menée par trois poids lourds sur la RN 13 dans le sens Caen-Cherbourg a entraîné 3 km de ralentissement mercredi matin. Le périphérique Est de Caen reste fermé sur 5 km.
Dans le grand Ouest, d'autres mobilisations sont en cours comme à Vern-sur-Seiche, au sud-est de Rennes, où l'intersyndicale, rejointe par les étudiants, a mis en place vers 7 heures un barrage filtrant sur des giratoires menant au dépôt pétrolier situé à proximité, provoquant d'importants ralentissements sur l'axe Angers-Rennes. À Lorient, environ 80 manifestants bloquent depuis 5 h 30 les accès à un dépôt pétrolier de la Société des dépôts pétroliers de Lorient, situé sur le port. Les routiers sont aussi mobilisés à Carquefou, au nord-est de Nantes, où ils ont mis en place tôt mercredi matin un barrage sur un giratoire.
En Auvergne, une centaine de manifestants bloquent les grilles du dépôt de carburant Total de Cournon-d'Auvergne, selon la CGT. "Le mouvement se veut fédérateur : il y a des routiers, des enseignants, des agents territoriaux, des maçons, des militants de Nuit Debout. Tant que la préfecture nous permettra de rester sur le site, on continuera le blocage", a précisé la secrétaire générale adjointe de la CGT Transport Auvergne, Christelle Chacornac.
À Gonfreville-l'Orcher, près du Havre, l'accès à la raffinerie Total est toujours bloqué, de même qu'au Grand Quevilly, près de Rouen, l'accès au terminal pétrolier Rubis. À Gonfreville, "la production à l'intérieur de la raffinerie continue à des débits ralentis par les grévistes. Il n'y a aucun produit qui rentre ni qui sort", a indiqué mercredi Thierry Defresne, de la CGT de la raffinerie. Mardi soir, la préfecture a indiqué que des stations-service avaient été réapprovisionnées à la suite du week-end de la Pentecôte et de mouvements sociaux. À Caen, 218 camions bloquent toujours le périphérique entre les sorties 14 et 16. Et une opération escargot menée par trois poids lourds sur la RN 13 dans le sens Caen-Cherbourg a entraîné 3 km de ralentissement mercredi matin. Le périphérique Est de Caen reste fermé sur 5 km.
Dans le grand Ouest, d'autres mobilisations sont en cours comme à Vern-sur-Seiche, au sud-est de Rennes, où l'intersyndicale, rejointe par les étudiants, a mis en place vers 7 heures un barrage filtrant sur des giratoires menant au dépôt pétrolier situé à proximité, provoquant d'importants ralentissements sur l'axe Angers-Rennes. À Lorient, environ 80 manifestants bloquent depuis 5 h 30 les accès à un dépôt pétrolier de la Société des dépôts pétroliers de Lorient, situé sur le port. Les routiers sont aussi mobilisés à Carquefou, au nord-est de Nantes, où ils ont mis en place tôt mercredi matin un barrage sur un giratoire.
En Auvergne, une centaine de manifestants bloquent les grilles du dépôt de carburant Total de Cournon-d'Auvergne, selon la CGT. "Le mouvement se veut fédérateur : il y a des routiers, des enseignants, des agents territoriaux, des maçons, des militants de Nuit Debout. Tant que la préfecture nous permettra de rester sur le site, on continuera le blocage", a précisé la secrétaire générale adjointe de la CGT Transport Auvergne, Christelle Chacornac.
Perturbations aériennes et ferroviaires
Des perturbations sont à prévoir mercredi et jeudi dans les trains, en raison d'une grève des cheminots et du mouvement social contre le projet de loi travail, qui affectera également jeudi le trafic à l'aéroport d'Orly. La SNCF prévoit en moyenne un TER sur deux en circulation mercredi et jeudi, 40 % des Intercités, 2 TGV sur 3 et, en Île-de-France, 6 Transiliens sur 10 et 3 RER sur 4. Dans les aéroports, les compagnies aériennes devront annuler 15 % de leurs vols jeudi à Orly, en raison d'un appel à la grève de l'Usac-CGT contre la réforme du droit du travail. "Des perturbations sont attendues sur l'ensemble du territoire", a indiqué la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). L'Usac-CGT, premier syndicat tous corps confondus (contrôleurs aériens, personnels administratifs, ingénieurs, techniciens, etc.), a appelé les agents de la DGAC à protester "contre le passage en force du gouvernement" sur la loi travail.
Des perturbations sont à prévoir mercredi et jeudi dans les trains, en raison d'une grève des cheminots et du mouvement social contre le projet de loi travail, qui affectera également jeudi le trafic à l'aéroport d'Orly. La SNCF prévoit en moyenne un TER sur deux en circulation mercredi et jeudi, 40 % des Intercités, 2 TGV sur 3 et, en Île-de-France, 6 Transiliens sur 10 et 3 RER sur 4. Dans les aéroports, les compagnies aériennes devront annuler 15 % de leurs vols jeudi à Orly, en raison d'un appel à la grève de l'Usac-CGT contre la réforme du droit du travail. "Des perturbations sont attendues sur l'ensemble du territoire", a indiqué la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). L'Usac-CGT, premier syndicat tous corps confondus (contrôleurs aériens, personnels administratifs, ingénieurs, techniciens, etc.), a appelé les agents de la DGAC à protester "contre le passage en force du gouvernement" sur la loi travail.